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Séries Grey’s Anatomy : Contrer l’attaquant (14.09)

Grey’s Anatomy : Contrer l’attaquant (14.09)

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greys anatomy saison 14 episode 9 - Grey’s  Anatomy : Contrer l'attaquant (14.09)

La mi-saison 14 de Grey’s Anatomy nous laissait avec l’hôpital en pleine crise suite à un hack et Jo faisant face à son mari abusif, Paul Stadler (Matthew Morrison).

La série reprend là où elle s’était arrêtée pour mieux nous replonger dans l’action, sans pour autant faire drastiquement monter les enjeux. En vérité, les évènements affectant le Grey Sloan Memorial Hospital ressemblent presque à une arrière-pensée, créant à l’occasion un peu d’humour ou de stress. Reste que le FBI ou les criminels ne font rien qui mérite qu’on s’arrête sur eux et cela ne sera pas une intrigue qui s’inscrira dans les annales du show.

Les scénaristes sont – bien logiquement – plus intéressées par la situation de Jo. Il aura fallu bien plus de saisons que nécessaire pour qu’ils s’intéressent réellement au personnage. Après avoir été pris dans un cercle vicieux où elle ne faisait que répéter les mêmes actions, Jo a enfin l’opportunité de s’extirper de la cage que l’équipe créative lui a construite en ne la définissant que par une femme au trouble passé, victime de violences conjugales, et petite amie d’Alex.

Après tout, Jo est présente dans Grey’s Anatomy depuis la saison 9. Elle aurait dû connaitre des évolutions qui ne se sont jamais produites. Le retour dans son existence de son mari, Paul Stadler, peut potentiellement changer cet état de fait. L’équipe se propose donc pour le moment de mettre en avant les traumatismes et le courage de Jo pour progresser et se libérer de l’emprise de son geôlier.

C’est un peu ridicule à dire, mais Paul est quelque peu décevant. Il manque une ambivalence, sa réputation professionnelle devant apparemment suffire à la créer. L’arrogance est naturelle pour un chirurgien, mais la gestuelle et le parler avec Jo manque tout simplement de subtilité. Matthew Morrison possède les atouts du type sympathique, mais les scénaristes n’exploite pas pleinement cet angle pour donner corps au personnage.

Il est alors plus plaisant de voir la relation entre Jo et Meredith s’affirmer dans ces conditions, celle-ci existant par leur lien envers Alex. Fidèle à elle-même, Mer a la tête sur les épaules et sait prendre le contrôle d’une situation lorsqu’il le faut tout en laissant Jo aux commandes de sa propre histoire.

Pas de doute sur le fait que l’histoire des violences conjugales de Jo est donc le gros morceau de ce début de seconde partie de saison 14 de Grey’s Anatomy. L’autre est d’un genre bien différent vu qu’il s’agit de poursuivre le développement relationnel de Maggie et Jackson.

Nous arrivons à un niveau où il était temps pour les scénaristes d’arrêter de multiplier les signes et que les choses soient dites de manière ouverte. Sans faire véritablement un pas en avant, l’épisode finit par modifier légèrement le rapport après, bien sûr, avoir déshabillé ces personnages.

N’oublions pas non plus que cette saison 14 nous a introduit de nouveaux internes qui peinent à avoir une place légitime dans la série, de par le fait qu’ils sont bien trop forcés. Cela se ressent particulièrement avec Sam qui est la plus mise en avant et qui est quelque peu irritante à cause de cela. À l’inverse, Casey Parker a l’occasion de se révéler à nous dans cet épisode de Grey’s Anatomy, trouvant un rôle à jouer dans le hacking de l’hôpital et se présentant dès lors comme un personnage sympathique. Glasses reste quant à lui utilisé pour faire de l’humour et son duo avec Meredith sur ce plan-là était impeccable.

Cette saison 14 de Grey’s Anatomy reprend en tournant les projecteurs vers Jo pour mieux tordre la situation si possible avec un nouveau cliffhanger à la fin de l’épisode. Avant d’en arriver là, cette reprise est loin d’être le roller-coaster émotionnel qu’il aurait pu être ; la crise que traverse l’hôpital est traitée avec trop de détachement pour aider à créer un sentiment de panique qui aurait pu venir compléter ce que vivait Jo. Reste un épisode qui permet de replacer où nous en étions pour mieux repartir.

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