Aller au contenu
Séries Grey’s Anatomy : Une histoire de génétique (15.16)

Grey’s Anatomy : Une histoire de génétique (15.16)

  • par
  • 4 min read

greys anatomy saison 15 episode 16 - Grey’s Anatomy : Une histoire de génétique (15.16)

Le précédent épisode de Grey’s Anatomy se terminait avec l’arrivée du père de DeLuca. Dans la tendance de cette saison 15, l’équipe scénaristique choisit simplement d’intégrer cette arrivée dans le flux des intrigues, sans plus d’artifices.

Pour le moment, il s’agit surtout de légitimer la présence du père de DeLuca qui débarque pour présenter à Alex une possible révolution médicale dans le but d’obtenir un financement. Nous avons donc d’un côté un fils qui est prêt à s’investir dans le projet de son père et de l’autre une fille, Carina, qui s’inquiète des répercussions. Le père de DeLuca souffrirait d’une maladie mentale non diagnostiquée, due à son refus de se faire traiter. Cela et le fait qu’il n’a jamais vraiment été dans la vie de DeLuca qui vivait avec sa mère sont donc les informations clés que l’on obtient sur cet homme assez enthousiaste, mais faisant plus que frôler la caricature.

Cette histoire s’intègre bien évidemment dans la problématique de l’épisode qui s’intéresse alors à la place de la génétique dans ce que l’on devient, et plus spécifiquement à la maladie et aux traits que les parents passent à leurs enfants. Maggie se trouve être celle qui représente mieux cette notion, avec sa famille biologique expliquant son parcours médical, mais une famille adoptive qui lui a permis sans aucun doute d’exploiter son potentiel et l’a aidée à devenir cette chirurgienne accomplie.

Cependant, au-delà d’un problème moral pour Richard et de la naissance d’un scandale dans la communauté, la réflexion n’est pas vraiment fouillée et c’est un peu le cas pour tout le monde.

Cet épisode de Grey’s Anatomy reste à la surface du sujet pour nous conduire à la conclusion évidente que la famille biologique n’est pas tout, et que ce qui compte est bel et bien qui on considère membre de sa famille – liens du sang ou non – même si on ne peut dénigrer la place de la génétique.

Rien de révolutionnaire là-dedans et rien qui vient véritablement bousculer pour le moment le quotidien des chirurgiens de Grey’s Anatomy. Les questions soulevées motivent Jo à vouloir se renseigner sur son propre patrimoine génétique alors même qu’Alex et sa mère sont là pour nous illustrer que rien n’est une fatalité dans la vie.

Le sujet est abordé différemment avec Owen et Amelia qui sont en phase d’adoption de Léo après leur séparation qui change naturellement la dynamique. Comme à son habitude, Hunt prononce quelques mots blessants qui poussent la femme qu’il aime dans ses retranchements. Il est cependant difficile de savoir si oui ou non ce qu’il dit est censé avoir un écho de vérité. Ni l’un ni l’autre ne sont des êtres émotionnellement stables et si c’est un point bien établi pour Amelia, il serait bon que cela soit de nouveau explicité avec Owen. La seule chose sûre est bel et bien son engagement envers Leo et son futur bébé.

Owen risque d’être le genre de père trop protecteur jusqu’à angoisser sa progéniture, à l’image de la mère de Levi qui n’est pas physiquement introduite, mais vient se mettre entre lui et Nico le temps de cet épisode de Grey’s Anatomy. Gérer sa famille, de sang ou de cœur, découle naturellement du sujet après tout, et cela aide à solidifier toujours plus cette relation.

Le patrimoine génétique compte, mais ne fait pas tout, voilà donc  la conclusion de cet épisode de Grey’s Anatomy qui s’inscrit dans la tendance de cette saison. L’équipe créative a établi depuis un moment une sorte de rythme de croisière qui permet de développer différentes intrigues en même temps, mais qui entraine également une forme de monotonie qui aurait plus de poids et d’efficacité si elle était à l’occasion interrompue par un épisode centré sur une figure du show, plus émotionnel ou plus grandiose. Nous arrivons définitivement à un stade de la saison où il y a besoin d’agitation plus visible.

Étiquettes: