Aller au contenu
Séries Grey's Anatomy Grey’s Anatomy – Sleeping Monster (9.21)

Grey’s Anatomy – Sleeping Monster (9.21)

  • par
  • 4 min read

Greys Anatomy saison 9x21 - Grey's Anatomy - Sleeping Monster (9.21)

Suite à la mort de plusieurs patients de Bailey, le CDC enquête pour découvrir l’origine de l’infection. Alex décide d’être plus sympathique avec le petit ami de Jo, malgré le fait que Cristina le taquine au sujet de ses sentiments. Owen continue de s’occuper du jeune Ethan dont les parents sont toujours soignés à l’hôpital.

Grey’s Anatomy aurait pu étirer la crise autour de Bailey, mais la série va fournir une explication au sein de ce Sleeping Monster. Dès lors, le show opte avant tout pour les répercussions psychologiques et relationnelles d’une telle situation sur la chirurgienne et son entourage plutôt que de rester trop longtemps sur la partie médicale.

En soi, c’est un choix judicieux, le show s’étant plus d’une fois illustré en traitant de front les traumatismes de ses personnages. Bailey ne ressort pas indemne de cette épreuve, comme la scène finale avec Richard vient l’exposer et c’est donc de cela qu’il risque d’être question au sein des derniers épisodes. Sleeping Monster joue quant à lui quelque peu sur les doutes et ce qui a bien pu arriver, sans pour autant en faire le moteur de l’épisode. Il y a de quoi occuper à côté, cette partie étant là surtout pour placer Bailey face à ses angoisses, Chandra Wilson étant comme à son habitude excellente. Voilà de quoi faire regretter que les scénaristes aient eu un peu trop tendance à l’employer dans un registre plus comique cette saison quand on voit à quel point elle peut exceller dans un contexte dramatique.

En parallèle, Sleepy Monster pose un climat à sa façon, avant tout pour Alex et Cristina qui sont tous deux à un tournant sentimental. Le premier doit accepter ses sentiments pour Jo, tandis que la seconde prend conscience qu’Owen lui échappe doucement. Cela fait plusieurs épisodes que ces deux storylines sont amorcés, mais il est clair que ce qui se passe pour Yang et Hunt a un impact plus fort. D’abord, car le couple a un historique assez riche et qu’ensuite, il y a une émotion latente entre les deux plus que palpables. Sandra Oh et Kevin McKidd ont toujours été parfait ensemble, cela ne change pas.

Par contre, je ne peux pas en dire autant de la relation amicalo-sentimentale de Karev et Jo. Il n’est pas bien difficile de compatir avec Alex, même s’il parait presque trop bien pour Jo – malgré les défauts qu’on lui connait. L’interne a eu ses moments, mais entre le détestable petit ami et la prévisibilité de l’intrigue, le résultat est plutôt mitigé. Le fait que Jo ne remplisse plus que le rôle de l’intérêt amoureux dans cette partie de la saison n’aide pas, le personnage en ressort avec assez peu de substance. Quoi qu’il arrive, rien ne peut être plus insupportable que le comportement d’April vis-à-vis de Jackson, aussi répétitif qu’il en est fatigant. Il serait plus que temps d’oublier toute cette histoire !

Sleeping Monster rencontre par contre quelques difficultés à rendre ses cas médicaux plutôt intéressants, tout particulièrement avec la famille qui aurait pu fournir plus. Les situations sont trop codifiées pour que cela se démarque, la jeune patiente aux ambitions journalistiques venant même quelque peu affaiblir la tension créée par la présence du CDC, ce qui est un peu dommage.

Les histoires d’accouchement de Meredith, traitée avec légèreté, semblent au final n’être là que pour occuper un peu de temps. C’est presque dommage, car qui mieux qu’une série médicale pour démystifier l’enfantement et tout ce qui va avec qui est loin d’être particulièrement plaisant ou séduisant ? La grossesse de Meredith permet au moins de se frotter à toutes ces questions, même si cela reste toujours en second plan.

Cet épisode de Grey’s Anatomy n’est pas déplaisant à suivre, même si les situations ont dû mal à se démarquer dans leur ensemble. Il y a tout de même des scènes qui se montrent plus efficaces et poignantes, à l’image de celles avec Cristina et Alex. Au final, Sleepy Monster compte avant tout pour ce qui arrive à Bailey, la chirurgienne dominant autant par les enjeux que par l’émotion qui en ressort.