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Séries Grey's Anatomy Grey’s Anatomy – Sympathy for the Parents (6.19)

Grey’s Anatomy – Sympathy for the Parents (6.19)

grey619 - Grey's Anatomy - Sympathy for the Parents (6.19)

Quand le frère d’Alex se pointe pour demander des conseils médicaux, il doit se faire opérer, mais n’a pas d’assurance. Entre Cristina et Owen et Callie et Arizona, ce n’est pas le bonheur, alors que Derek commence à parler bébés.

Cette semaine, on parle famille, bébé et responsabilités parentales. C’est une progression logique. Une vie professionnelle établie, une vie de couple bien rodée, la prochaine étape, c’est la marmaille, et pour quelques-uns de nos docteurs, c’est là où nous sommes.

Surtout, Meredith pointe l’évidence : le fait qu’on ne veut pas être comme nos propres parents. Ellis Grey était une mauvaise mère, mais dans ce domaine, elle se fait voler la vedette par les parents d’Alex.

Cette saison, j’ai déjà pointé le fait que le passé d’Alex était resté flou. À l’exception de quelques évocations, rien de concret n’avait été établi. Sympathy for the Parents va réparer cela, tout en réussissant le petit miracle de crédibiliser l’absence de tous les membres de la famille durant les saisons passées. Cela va se faire grâce à Aaron, le jeune frère, qui dans la bonne tradition télévisuelle, a attendu d’avoir besoin de passer sur la table pour se pointer. Avec lui, il va apporter quelques éclaircissements sur l’historique de notre docteur. Pas mal de confirmations, et toujours la démonstration qu’Alex est définitivement une perle qui avait pris la sale manie de se cacher en roulant des mécaniques. Cela fait partie de son charme ! Difficile de ne pas aimer encore plus Alex, dont le frère est fort différent, mais à sa façon tout aussi attachant. Les Karev ont cela dans le sang, ils savent conquérir le cœur des gens qui les entourent sans réellement s’en rendre compte. Izzie est juste stupide !

Enfin, si Alex se retrouve confronté à son frère – et il va même employer les poings -, nos autres médecins ont des soucis légèrement différents, mais liés à l’amour et la famille. Callie veut un bébé, Arizona n’en veut pas. Une révélation qui a eu lieu il y a trois épisodes, mais les deux femmes optent pour la conversation banale et embarrassante plutôt que d’affronter le problème. Seulement, tout est fait pour pousser Torres à devoir confronter sa seconde moitié. Entre la patiente à laquelle il va falloir retirer l’utérus, l’horloge biologique, et la petite histoire toute mignonne de Bailey au sujet de son enfant, Callie doit faire face à cette situation, ne pouvant pas ignorer le problème.

Il y en a deux autres qui sont en pleine difficulté, et ils n’ont pas besoin de bébé pour cela, c’est Cristina et Owen, avec ce dernier redevenant irritable, voire dangereux. Difficile de ne pas avoir une sensation de régression pour le couple, que les scénaristes ne veulent pas séparer, mais qui pourtant viennent mêler de façon insidieuse l’Irak et Teddy. Pour le coup, leur histoire a perdu beaucoup de sa saveur.

Pendant ce temps-là, Derek et Meredith roucoulent, April s’est éprise de son patron (et Lexie le découvre dans la plus mauvaise scène de l’épisode), et Mark et Teddy continuent leur relation sans complications … Jusqu’à ce que la porte sonne pour le retour de la fille non prodigue…

Une façon abrupte de conclure l’épisode, mais en accord avec toutes les thématiques de ce plus que sympathique Sympathy for the Parents.