Après 18 ans de mariage, Peter avoue à Fran qu’il est gay. Aucun des deux ne pouvant déménager, ils divorcent, mais ils continuent à vivre ensemble. Fran replonge difficilement dans le monde du célibat, tandis que Peter essaie de vivre pleinement sa nouvelle vie.
Fran Drescher est de retour dans l’univers de la sitcom, et ce, sur TV Land. Un choix de chaine judicieux étant donné la tranche démographique du public qu’elle vise – et qui est clairement adepte de ce type de comédie.
Happily Divorced, c’est de la sitcom old school dans la forme, dans le fond, il y a tout de même une légère pointe de modernité. C’est en partie basé sur la vie de l’actrice, Fran Drescher ayant divorcé après plus de deux décennies de mariage, car son mari lui a révélé qu’il était gay. Ils sont restés amis par la suite et c’est la même chose dans la série.
Fran est donc mariée à Peter qui est gay. Le premier épisode lance là-dessus un gag récurrent qui va probablement perdurer un peu, puisque tout le monde n’arrête pas de lui demander comment elle a fait pour ne pas s’en rendre compte.
Quoi qu’il en soit, Fran Drescher est elle-même. Les fans apprécieront, les autres risquent vite d’être rapidement agacés. Cela dit, John Michael Higgins offre une bonne contrepartie dans le rôle de Peter, parvenant à atténuer la lourdeur des blagues qui tournent autour de la caricature que l’on essaie de faire de son personnage. Côté casting, on notera également la participation de Rita Moreno, mais aussi de Tichina Arnold, de Robert Walden, et accessoirement de Valente Rodriguez, le fleuriste.
En tout cas, dans l’ensemble, ce pilote de Happily Divorced est assez lourd. Les dialogues sans finesses accompagnent des scènes construites pour téléguider les gags, et ce, sans grand succès. Le scénario ne pourrait pas être plus simpliste et il n’y a même pas la volonté d’ajouter une once de double sens pour faire croire qu’il y a derrière un message quelconque.
Happily Divorced n’a pas grand-chose pour elle, si ce n’est qu’elle est diffusée sur une chaine qui sait trouver le public pour ce type de programme. Le principal argument de vente étant Fran Drescher, on savait ce qu’on allait avoir de toute façon.