Coincé à la clinique, le Docteur House se retrouve avec une patiente particulièrement encombrante sur les bras. La malheureuse est dans un sale état. Mais là n’est pas le problème principal. Le plus dur à supporter pour House, c’est que celle-ci a un grand besoin de se confier… et écouter les soucis d’autrui n’est certes pas le fort de notre praticien ! La jeune femme a été victime d’un viol. Cameron de son côté s’occupe d’un patient atteint d’un cancer incurable.
Épisode un peu particulier vu que, pour une fois, il n’y a pas de grand malade avec des symptômes étranges et inexplicables. Pour changer, on sort du côté scientifique pour se concentrer sur le côté psychologique, une expérience rare pour House.
L’épisode commence sur un mode plutôt comique, House bloqué à la clinique fait tout pour ne pas faire ses consultations. Enfin, cela, c’est jusqu’au drame. La femme victime d’un viol qui veut absolument que ce soit House qui s’occupe d’elle. Le diagnostic est fait, mais c’est justement dans sa tête qu’elle a besoin d’entamer la guérison.
Il est assez étrange de constater qu’il y a toujours quelqu’un pour lire en House comme dans un livre ouvert. Quand Wilson n’est pas là pour le faire, il y a quelqu’un d’autre qui va se rendre compte du problème du médecin. Ce coup-ci, on change un peu de style et de discours, mais la finalité de l’épisode était de permettre à House de s’ouvrir. L’avantage c’est que l’on évite donc l’habituel discours sur son misérabilisme entretenu pour s’intéresser à l’une de ses causes.
La révélation n’est pas très percutante. Le fait qu’il en parle aurait eu plus d’impact si la mise en scène n’avait pas été trop poussive. Malgré tout, l’épisode réussit à ne pas trop sombrer dans le mélodrame intensif, ce qui est déjà bien.
Guest Star : Geoffrey Lewis, Katheryn Winnick