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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow : À la recherche du Rip perdu (2.09)

Legends of Tomorrow : À la recherche du Rip perdu (2.09)

Legends of Tomorrow Saison 2 Episode 9 - Legends of Tomorrow : À la recherche du Rip perdu (2.09)

Alertées du plan de la nouvellement nommée Legion of Doom, nos Légendes se rendent à Hollywood en 1967. Elles découvrent un Rip Hunter étudiant en cinéma, et qui n’a aucun souvenir de son ancienne vie. Lorsque son assistant, un certain George Lucas, décide de quitter ses études de cinéma, des changements commencent à affecter Ray et Nate. De son côté, Mick demande de l’aide au Professeur Stein.

Legends of Tomorrow a toujours été loufoque. Legends of Tomorrow a toujours été plus ou moins méta. Avec Raiders of the Lost Art néanmoins, les scénaristes poussent le curseur au-delà des limites du raisonnable. Et vous savez quoi ? Cela fonctionne parfaitement !

Le côté méta ressort particulièrement avec la mini intrigue autour du personnage de George Lucas (Matt Angel), le père de Star Wars et d’Indiana Jones. Si on peut déplorer l’absence d’au moins une référence à Spielberg — qui doit tout de même exister au sein de cet univers —, l’équipe créative se moque éperdument d’elle-même. Tous les passages du film de Rip Hunter Phil Gasmer provoquent de réels moments de comédie. La tirade de ce dernier sur l’acteur incarnant Vandal Savage ressort particulièrement. On entre ici dans un niveau de méta assez profond, et les scénaristes ne perdent pas pied, nous proposant quelque chose de fin et de drôle. En règle générale d’ailleurs, tout ce qui a trait au cinéma est réussi.

Phil : A film is only as good as its villain, and I have an antagonist who is as threatening as a wiener dog.

Le reste de l’action se montre fluide, avec toujours Merlyn et Darhk présents pour cabotiner. Les deux personnages s’intègrent tout à fait au sein de Legends of Tomorrow et toutes leurs scènes représentent une hausse en qualité pour la série. Il faudrait néanmoins commencer à penser à étoffer quelque peu leurs motivations. Bien qu’être méchant pour être très méchant est suffisant, un peu plus de raisons derrière leurs actes ne seraient pas de refus. Pour le moment en tous les cas, cela me suffit.

L’épisode est rempli de clins d’œil aux films de George Lucas, et ce n’est pas étonnant de voir que les deux personnes les plus affectées par les changements de la ligne temporelle se trouvent être Ray et Nate. Les deux continuent leur bromance/rivalité fraternelle, et le fait même que l’aberration temporelle impacte directement nos héros rend tout de suite l’histoire plus engageante. Au milieu de ces deux geeks, Amaya s’en sort très bien. Maisie Richardson-Sellers est définitivement entrée dans son rôle qui représente un sympathique contrepoids aux deux nigauds.

Le plus important au sein de Raiders of the Lost Art reste néanmoins le retour de Rip Hunter ou plutôt une nouvelle version du personnage. L’étudiant en cinéma Phil Gasmer se montre plus en phase avec le ton général de la série que le capitaine torturé, et on voit qu’Arthur Darvill prend beaucoup plus de plaisir dans ce rôle-là. Ses différentes interactions avec le casting sont remplies de bons moments et l’incompréhension de ses anciens coéquipiers est amusante à voir. Néanmoins, au vu de la fin de l’épisode, la suite ne s’annonce pas forcément rose pour lui.

Stein et Mick se retrouvent éloignés de l’action principale cette semaine, probablement à cause du pouvoir du budget. Cependant, les scénaristes réussissent à nous proposer une intrigue intéressante et qui s’inscrit bien dans la continuité du développement du criminel en repentir. Et après avoir vu Stein se défaire de pirates de l’espace dans Marooned (1.07), on le voit désormais opérer le cerveau de son coéquipier. Les scientifiques savent décidément tout faire dans l’Arrowverse !

Le seul léger défaut de l’épisode se trouve dans ses scènes d’action. La bataille finale entre les gentils et les méchants manque un peu de dynamisme, même si elle comporte quelques moments amusants. Encore une fois, avoir le Reverse-Flash dans la série réduit considérablement l’intérêt et l’importance de certaines scènes d’action.

Raiders of the Lost Art offre un retour plein d’énergie et d’humour à Legends of Tomorrow. Les dialogues étaient bons, l’histoire avance et on s’amuse toujours autant. En espérant que cela dure jusqu’à la fin de la saison, avec des enjeux un peu plus importants !

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