Attention : Cet article contient des spoilers sur l’épisode. Lisez à vos risques et périls !
Alors que l’année dernière avait vu la saison 3 de Legends of Tomorrow prendre le temps de se dérouiller et proposer des intrigues complexes, cette saison a décidé de prendre le parti d’oser tout et n’importe quoi. Pour le moment, rien à dire, cela fonctionne plutôt bien ! Cette semaine, la scène d’ouverture nous propose une Reine d’Angleterre bien loin de celle de The Crown, qui fait la fête avec les groupes punk du Londres de la fin des années 1970 !
Après un épisode plus centré sur Zari, les scénaristes s’intéressent à notre bon vieux RayRage Palmer. Depuis ses débuts au sein d’Arrow, Brandon Routh n’a jamais cessé de progresser dans le rôle du scientifique et incarne aujourd’hui l’optimisme candide, mais pas béat, qui fait du bien à son équipe. L’année dernière, Phone Home — centré sur l’enfance du personnage — avait été l’un des épisodes les plus réussis de la saison ; si Dancing Queen – qui n’est pas seulement une référence à Abba – n’est pas aussi haut en termes de qualité, il réussit néanmoins à raconter ce qu’il souhaite, tout en ouvrant quelques portes pour la suite de la série.
Ray est donc celui qui réussit à infiltrer un groupe de punks au sein duquel se trouve le suspect de la semaine. L’humour de Dancing Queen s’appuie sur le décalage des cultures entre ceux qui luttent contre la monarchie et l’immobilisme politique d’un pays aux prémices de l’époque Thatcher et le toujours optimiste héros. Cela donne lieu à quelques belles scènes, avec notre Ray qui suivra toujours son cœur, même quand ses propres coéquipiers ne le soutiennent pas.
Il rencontre donc un shapeshifter — m’ayant donné d’intenses vagues de nostalgie de Fringe — qui va bien entendu poser des problèmes. Les légendes veulent le renvoyer en Enfer à l’aide de Constantine, mais Ray va décider de croire en lui/elle. Le problème va être quand ce shapeshifterva prendre l’apparence d’une personne que l’on ne connaît que trop bien : Amaya.
Il avait été annoncé que Maisie Richardson-Sellers allait revenir, mais dans un autre rôle. Pour ma part, ce retour ne constitue pas forcément une bonne chose, et ce n’est pas son introduction qui va me rassurer. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle parle désormais avec l’accent anglais (son vrai accent), mais je n’ai pas du tout été convaincu. À voir.
Ce léger défaut mis à part, Dancing Queen se montre efficace parce qu’il n’abandonne pas les intrigues des deux premiers épisodes. Zari continue de faire le deuil d’une situation qu’elle ne peut pas maîtriser et accompagne John dans une situation similaire. Si l’humour n’est jamais très loin — avec Constantine essayant de castrer son père, oui oui —, il en ressort un joli lien entre les deux personnages. Et une autre preuve que Zari est le meilleur personnage de l’équipe depuis le début de saison.
Si Nate est quelque peu isolé de ses comparses depuis qu’il se trouve au Bureau du Temps, son alliance avec Gary, et Ava en cheffe exaspérée, donne de très bons passages comiques. Il est difficile néanmoins de voir où cette intrigue va mener, mais la dynamique de bureau est très agréable. C’est un peu le sentiment général qui m’anime en regardant Legends of Tomorrow en saison 4 : les personnages sont géniaux, l’humour et le drame sont équilibrés, les épisodes sympathiques, mais l’intrigue générale reste introuvable. Il va falloir y remédier à un moment ou à un autre.
Les semaines se suivent et se ressemblent donc pour Legends of Tomorrow. Cet épisode vient confirmer un début de saison très correct, avec la folie caractéristique qui sied si bien à la série. Néanmoins, ce serait bien que l’ensemble se mette véritablement en marche !