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Séries Arrowverse Legends of Tomorrow Saison 4 : Licorne, chansons et fin du monde

Legends of Tomorrow Saison 4 : Licorne, chansons et fin du monde

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Legends of Tomorrow Saison 4 Episode 9 - Legends of Tomorrow Saison 4 : Licorne, chansons et fin du monde

Après une excellente troisième saison, les super-héros les plus déjantés de l’univers DC ont une nouvelle mission. Les Legends of Tomorrow doivent retrouver les créatures magiques en cavale aux quatre coins de la planète et de l’espace-temps. Fini Mallus, c’est maintenant à Neron, un ennemi tout droit sorti des Enfers, de faire des siennes et de mener la vie dure à Constantine (Matt Ryan), qui rejoint pour l’occasion le casting principal.

L’équilibre des Légendes est également bousculé par la décision de Nate (Nick Zano) de prendre ses distances, le grand retour de Nora (Courtney Ford) et les nouvelles têtes qui s’invitent dans l’équipe. Licorne zombie, téton maléfique, fée vengeresse… Legends of Tomorrow assume plus que jamais son ton enfantin et léger, confirmant sa différence auprès des autres séries DC de The CW qui ne l’ont d’ailleurs pas conviée au cross-over annuel.

En avant la magie !

Suivant la logique de la saison précédente, la magie s’impose comme étant le thème central de ces seize épisodes mouvementés. Fidèle à la diversité qui la caractérise, Legends of Tomorrow pioche dans tous les folklores pour alimenter sa mythologie, un patchwork aussi audacieux que réjouissant. Le message de tolérance et d’acceptation n’est pas particulièrement innovant, mais est vendu avec entrain ; un fan convaincu n’aura pas de mal à se laisser porter.

La confrontation entre l’univers des Légendes et celui de Constantine ne connaît pas le même succès. Bien qu’intéressant comme invité ponctuel, le magicien occulte a du mal à trouver sa place en tant que vacataire et son conflit avec Neron, qui met trop de temps à se concrétiser, manque grandement de fluidité.

Le départ de Nate paraît également très artificiel, ayant uniquement pour but de le rapprocher de son père, élément majeur dans la montée des enjeux de la saison. Ce choix scénaristique s’accompagne d’une mise en avant du Time Bureau pas toujours bien gérée, mais qui permet des scènes en intérieur nécessaires au vu des coupes budgétaires de la série.

Les héros de mon cœur

Si la construction bancale et le scénario inoffensif de Legends of Tomorrow ne sont pas des plus vendeurs cette année, la série parvient toujours à toucher grâce à sa panoplie de héros des temps modernes. Parmi les révélations de la saison, on retrouve Zari (Tala Ashe) qui a enfin le droit à une place que la complexité de son personnage justifie. Si son couple avec Nate dégouline le fan service, l’alchimie entre les personnages aide à faire passer la pilule, on se laisserait même séduire.

Vient ensuite Nora qui passe avec brio d’antagoniste plutôt lisse à anti-héroïne torturée sur la voie de la rédemption. Contrairement à Zari et Nate, son duo avec Ray (Brandon Routh, son époux à la ville) s’impose l’écran et apparaît comme une évidence. Pour ce qui est du reste des ajouts de la saison, Mona (Ramona Young), loup-garou somme toute sympathique, a du mal à dépasser son rôle de sidekick, malgré l’acharnement des scénaristes.

Parmi les anciens, Sara (Caity Lotz) grandit à travers sa relation avec Ava (Jes Macallan), et cette dernière continue de gagner en humanité. Mick (Dominic Purcell) a également droit à de beaux moments de développement, notamment avec la mise en avant de ses romans érotiques, transformant ainsi habilement ce qui ne devait être qu’une blague en symbole de libération et de masculinité positive.

Un délire imparfait, mais toujours séduisant

Cette saison, marquée par le fun et les bons sentiments, se termine sans coup d’éclat, dans une résolution qui tient plus du pouvoir de l’amour que du dénouement logique. On a encore une fois droit à un pseudo-sacrifice héroïque qui ne portera probablement pas vraiment à conséquence. La frilosité des scénaristes quand il s’agit de se séparer d’un membre du casting commence à réellement nuire à la tension dramatique.

Ceci-dit, cette zone de confort sied bien à Legends of Tomorrow qui s’assume maintenant parfaitement en tant que produit pop-corn dans tout ce que cela comporte de plus positif. Malgré la baisse de budget et les effets spéciaux parfois douteux, l’excellence des dialogues persiste et chaque épisode assure un bon moment de rigolade et de discours motivants, ponctués de moments musicaux improbables et de twists absurdes, pour notre plus grand plaisir.


Bien qu’un peu en dessous de la précédente, cette quatrième saison de Legends of Tomorrow reste une bonne fournée au milieu de la masse abondante de productions super-héroïques. Si elle n’est sûrement pas la mieux construite, elle est probablement l’une des plus divertissantes et des plus réconfortantes, portée par une bonne humeur communicative, un casting toujours convaincant et une imagination apparemment sans borne.

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