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Love Bites – Firsts (1.01)

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love bites 101 - Love Bites - Firsts (1.01)

Eclipsée par la grossesse de son amie, Cassie prétend être vierge pour attirer l’attention. Un homme rentre chez lui après avoir perdu son travail pour trouver sa fiancée au lit avec son cadeau d’enterrement de vie de jeune fille. Judd rencontre Jennifer Love Hewitt, la seule célébrité sur sa liste avec qui il pourrait coucher sans que cela soit considéré comme une tromperie auprès de sa femme.

D’abord prévue pour la rentrée 2010 sur NBC, Love Bites a connu bien des épreuves avant de finalement être diffusée. Originellement dans le pilote, Jordana Spiro a été forcé de quitter la série à cause de son contrat sur My Boys. Le point de départ a dû aussi être quelque peu modifié suite à l’annonce de la grossesse de Becki Newton – pour le coup en partie intégré au pilote. Ensuite, la showrunner a quitté le navire pour raisons personnelles. Au final, difficile de ne pas voir des signes du destin pour Love Bites, repoussée à la mi-saison, pour finalement voir ses 9 épisodes être programmés en ce bel été 2011 (toute l’équipe impliquée sur la série est depuis passée à autre chose).

Love Bites est, pour aujourd’hui en tout cas, une série qui nous ramène à un concept ancien, celui de l’anthologie. Chaque épisode met donc en scène des personnages que l’on ne reverra peut-être jamais par la suite, et nous raconte par la même occasion plusieurs histoires.

Firsts nous en relate trois bien distinctes, avec certains personnages faisant le pont entre les différentes histoires qui nous sont relatés, tout particulièrement Becki Newton et Greg Grunberg. Ils sont entourés d’un casting fort solide dans lequel on retrouve Krysten Ritter, Craig Robinson, Steve Howey, Kyle Howard, Pamela Aldon, Lindsay Price ou encore Jennifer Love Hewitt dans une version alternative d’elle-même.

Comme on pouvait s’y attendre, Love Bites cherche sans aucun doute à trop en faire, se voulant à la mode et référentiel (le dialogue Battlestar Galactica est peu inspiré) et enchainant les bons comme les mauvais morceaux de musique. Malgré cela, le pilote possède une certaine énergie et un rythme qu’il est difficile de lui retirer. Il a aussi pour principal défaut de débuter avec son histoire la plus faible, mais on ne peut pas reprocher à ceux qui sont impliqués de tenter de vouloir nous accrocher.

Love Bites se veut une série avec au moins un concept qui se démarque et une idée du bonheur en bout de route. La saison se prête sans difficulté aux happy endings, mais le programme se heurte au problème même de notre époque, où la limite entre le procédural et le feuilletonnant se fait plus flou. L’anthologie tente d’ailleurs d’instaurer des points de repères pour s’inscrire finalement dans ce courant – en tout cas à sa façon, au vu de la formule.

Le dynamisme et le charme des acteurs – soutenu par le fait que la dernière histoire est sûrement la meilleure – parvient finalement à faire que Love Bites ne se révèle pas trop désagréable à regarder. Il y avait derrière la série la possibilité d’offrir un nouveau regard sur l’anthologie, mais les raisons pour y revenir toutes les semaines, à moins d’être tombé sous le charme, restent quand même limitées.

Le générique

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