Aller au contenu
Séries Autres séries Magic City – The Year Of The Fin (1.01)

Magic City – The Year Of The Fin (1.01)

  • par
  • 3 min read

magic city 101 - Magic City - The Year Of The Fin (1.01)

Miami Beach, 1959. Ike Evans est le propriétaire du somptueux Miramar Playa Hotel en une période troublée. Alors que Frank Sinatra vient faire un show pour la nouvelle année, Ike doit faire face à des mécontentements qui pourraient bien lui coûter la vie.

Originaire de Floride et ayant grandi à Miami, Mitch Glazer remonte le temps avec Magic City, une nouvelle série Starz.

Jeffrey Dean Morgan incarne alors Ike Evans, le propriétaire du Miramar Playa, un somptueux hôtel de Miami en 1959. Si en apparence, Ike est un homme d’affaires honnête, un époux fidèle et un bon père, la vérité est quelque peu différente et c’est cette partie-là que le show risque d’explorer au fur et à mesure.

The Year Of The Fin nous expose en tout cas  que des temps troubles sont à prévoir pour la famille Evans et pour ceux qui l’entourent, dans un contexte historique qui ne risque pas de les épargner.

Il faut quand même maintenir une façade, le Miramar Playa doit rester le lieu de prédilection des politiciens, des chanteurs comme Frank Sinatra et de la mafia, avec qui Ike fait affaire pour maintenir le business à flot. Cela a un prix, car il a une conscience et son « associé » Ben Diamond cherche clairement à obtenir plus qu’il n’a déjà, et il ne peut alors que profiter de la crise pour tenter d’y parvenir.

De ce côté-là, Magic City instaure sans conteste une pression palpable, Ike payant le prix de ses décisions et devant aller jusqu’au bout pour assurer l’avenir de sa famille. Cette dernière est composée de Vera, sa seconde épouse ; Stevie, son fils ainé, dont il est le plus proche et qui est aussi celui qui devrait apporter son lot de problèmes et de déceptions ; Danny, le plus jeune et clairement dans l’ombre de son frère ; et sa plus jeune fille, Lauren.

La série s’impose alors dans ce pilote comme un mélange de drame familial, historico-politique et mafieux, profitant de l’époque dans laquelle elle se déroule pour s’affirmer sans avoir à se forcer. Malheureusement aussi, les scénaristes essaient d’en dire clairement trop à la fois et échouent à un certain niveau en mettant avant tout en scène des situations qui ne se démarquent pas et peinent à se distinguer – tout particulièrement pour ce qui touche les relations sentimentales.

Il y a alors des moments qui en font trop, comme s’il y avait le besoin d’atteindre les standards d’un imaginaire collectif qui a enrobé le passé d’un filtre plus tumultueux et sexy, et qui se révèlent plats en ne sachant pas se démarquer.

Au-delà des belles voitures ou robes de soirées sur une ambiance qui sait se faire sensuelle, Magic City doit clairement trouver ses marques pour réellement se distinguer. En effet, l’hôtel s’impose comme le lieu parfait où toutes les couches sociales s’entrecroisent, soutenu par un contexte politique et social fort qui crée une différence non négligeable. Il y a donc du potentiel qui ne demande qu’à être exploité, si la série réussit à se focaliser sur les bonnes choses.