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Mozart in the Jungle : Sex, drugs and classical music (pilote)

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Mozart in the Jungle1 - Mozart in the Jungle : Sex, drugs and classical music (pilote)

Il y a un changement à la tête de l’orchestre symphonique de New York, un chef d’orchestre prodigieux est engagé et il compte faire bouger les choses. Pour Hailey, une hautboïste de talent cherchant le succès, une nouvelle porte s’ouvre alors.

Avec sa seconde fournée de pilotes, Amazon désirait visiblement trouver des projets avec des sensibilités assez différentes. Le premier épisode de Mozart in the Jungle, basé sur le livre éponyme de Blair Tindall, s’affirme indéniablement dans cette idée, nous entrainant dans un univers peu connu, celui de la musique classique à New York – pour faire large.

Scénarisé par Roman Coppola, Jason Schwartzman et Alex Timbers, ce pilote nous plonge dès lors au milieu de musiciens, alors que l’orchestre symphonique de New York entre dans une phase agitée de son existence avec l’arrivée de Rodrigo, le nouveau chef d’orchestre de génie incarné par Gael Garcia Bernal. Cela dit, si celui-ci endosse clairement un rôle majeur dans l’histoire, Mozart in the Jungle nous propose avant tout de suivre Hailey (Lola Kirke), une hautboïste qui va rencontrer les bonnes personnes au bon moment dans ce premier épisode.

Avec elle, c’est donc par la petite porte que l’on entre. Même si les pouvoirs en place ne sont pas négligés, la jeune femme rend l’ensemble rapidement accessible et la musique entrainante, que ce soit dans sa vie privée que dans son milieu professionnel.

La principale qualité qui ressort immédiatement est la maitrise du rythme qui s’accorde de façon organique avec l’univers musical. C’est engageant et il est alors aisé de se plonger dans cette première demi-heure et d’en sortir avec l’envie d’en voir plus, malgré le fait que les premières minutes se montrent relativement opaques sur d’un point de vue narratif.

Il faut dire que les rapports de forces entre les différents personnages n’ont, dans un premier temps, aucun poids. Cela aurait pu être un handicap, mais puisque l’on ne s’attarde pas trop sur le sujet, c’est un problème que le reste de la saison – si elle est commandée – se devra de gérer. Pour le moment, Mozart in the Jungle se focalise sur l’important et révèle des ambitions intrigantes, aidé par des artistes dont le talent se dévoile sans tarder.

Au final, ce premier épisode possède un charme particulier et se montre vraiment solide comme point de départ. Entre le casting irréprochable et une écriture énergique, ce premier contact avec les coulisses du monde de la musique classique new-yorkais surprend et séduit plus qu’escompté. On ne peut donc qu’espérer qu’il y aura une suite.

Cette critique a été publiée une première fois en février 2014 et est aujourd’hui — mardi 23 décembre 2014 — remise en avant à l’occasion de la mise en ligne de l’intégralité de la saison 1 de Mozart in the Jungle sur Amazon.