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My Own Worst Enemy – Breakdown (1.01)

my own worst enemy 101 - My Own Worst Enemy - Breakdown (1.01)

Edward Albright est un espion. Henry Spivey est un américain ordinaire, avec une femme, deux enfants et un chien. Deux personnalités dans un même corps. Les choses se compliquent quand Edward se réveille alors qu’il se trouve chez Henry, alors qu’il arrive à ce dernier la même, en pleine mission…

Nous faisons la connaissance d’Edward, espion froid et efficace. Puis, nous découvrons Henry, homme simple, vivant une vie d’Américain moyen, avec un travail et une famille. Une vie bien rangée, en somme. Et puis, cela se met à dérailler. Deux personnalités, dans un même corps, qui cohabitent, jusqu’à ce que les choses changent.

Le pitch de base est clairement inspiré de l’œuvre de Robert Louis Stevenson, Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde. Si vous ne l’avez pas lu, ce n’est même pas 100 pages, donc comme ça, un jour, vous pouvez y aller, cela ne prend pas beaucoup de temps.

La référence est poussée jusqu’à l’emprunt des prénoms : Dr. Henry Jekyll et son alter ego Mr. Edward Hyde. À part qu’ici, les rôles sont inversés, dans le sens où la personnalité de base se trouve être celle d’Edward.

Edward, donc, connaît l’existence de Henry, mais lui, ne sait rien. Derrière tout cela, une agence gouvernementale top secrète, une organisation importante et une expérience. C’est approximativement là qu’on commence à se poser des questions, et il est préférable pour le moment de ne pas pousser la réflexion trop loin, où l’on risque d’être un peu confus, surtout car on ne sait quasiment rien des raisons de tout cela.

En même temps qu’Henry, nous apprenons qu’Edward participe – de sa propre volonté – à un programme, responsable de la création d’Henry. C’est ainsi que les vas et vient entre la personnalité des deux hommes sont contrôlés. Jusqu’à ce que cela déraille, bien entendu.

Si pour une fois, notre héros est insomniaque, et alors il y a justification de son mode de vie et de sa capacité à tenir debout, le but de l’expérience nous échappe. Tout autant que les raisons de laisser Henry avoir femme et enfants, de vivre dans la banlieue américaine, alors qu’Edward parcourt le monde, tue et met sa vie en péril. À cela s’ajoute aussi le travail d’Henry, son meilleur ami qui se révèle faire partie de l’organisation, de même que sa secrétaire. Un habitat professionnel contrôlé. Si on veut alors garder une certaine logique, on devrait découvrir bientôt que sa femme aussi est au courant de tout, mais cela n’est pas sûr. Après tout, rien ne laisse croire que c’est le cas. La vie d’Henry ne parait pas être surveillée.

Bref, un point de départ qui, si on s’y arrête un peu trop, peut laisser perplexe. Pour savoir si l’idée est réellement maitrisée et découvrir le développement prévu, il faudra revenir la semaine prochaine. Cela sera assez tâche aisée, dans le sens où le visionnage se révèle être divertissant. On ne sait pas trop où l’on va, mais les moyens sont là pour offrir une série entre action, espionnage et suspense qui fait passer l’heure comme il se doit. Le développement sera l’élément déterminant entre le show de simple divertissement ou plus.

Le tout tient bien évidemment sur les épaules de Christian Slater, qui fait comme il se doit son travail. Je suis assez ravie de le voir sur mon écran, cela et une mise en bouche correcte suffisent pour revenir la semaine prochaine.