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The Old Shows - Saisons précédentes NCIS NCIS : Nouvelle-Orléans (Crescent City – 11.18 & 11.19)

NCIS : Nouvelle-Orléans (Crescent City – 11.18 & 11.19)

NCIS new orleans - NCIS : Nouvelle-Orléans (Crescent City - 11.18 & 11.19)

Quand un ancien du NCIS devenu membre du Congrès américain est découvert mort à la Nouvelle-Orléans, l’agent Pride monte à Washington pour travailler avec Gibbs sur l’enquête. Rapidement, le FBI s’en mêle et des liens avec une vieille affaire font surface.

Comme CSI cette saison, NCIS a le droit à un nouveau spin-off, NCIS : New Orleans – nouvelle ville, nouvelle culture, même formule. CBS a ainsi diffusé un double épisode qui sert de backdoor pilot pour ce show que l’on retrouvera sur la grille de la chaine cet automne.

En tête d’affiche, nous avons un vétéran, Scott Bakula, qui incarne l’agent spécial Dwayne « King » Pride qui est en charge du bureau du NCIS à la Nouvelle-Orléans, comme le titre de la série l’explicite. Il ne s’agit que d’une petite opération, puisqu’il y a moins de travail qu’à Washington. Pride est ainsi accompagné par Christopher LaSalle (Lucas Black) et est rejoint dans cet épisode introductif par l’agent Meredith Brody (Zoe McLellan – qui ne reprend donc pas le rôle qu’elle tenait dans JAG).

Tout ce petit monde est introduit sur une affaire dont les racines servent à lier Pride à Gibbs. Les deux hommes ont plus ou moins débuté ensemble et l’un de leurs mentors est aujourd’hui la victime.

C’est assez simple et la mécanique bien huilée de NCIS fournit ce qu’il faut pour mettre tout cela en place sans gaspiller une minute. C’est d’ailleurs assez énergique, puisque l’implication conséquente de Gibbs permet à l’histoire de ne pas s’égarer dans l’établissement d’une dynamique différente. L’idée n’est visiblement pas de répéter le schéma établi par NCIS: Los Angeles. La version Nouvelle-Orléans est clairement destinée à être similaire à la série originale. C’est au niveau culturel que l’univers des deux shows devra se démarquer. C’est probablement pour cette raison que tous les moyens sont bons dans ce double épisode pour nous servir le maximum de clichés digestibles sur ce qui rend unique la vie dans la plus grande ville de l’État de Louisiane.

Malgré l’existence de 4 saisons de Treme qui ont offert un portrait réaliste de la ville et de ses habitants, les scénaristes de NCIS ne paraissent pas chercher à éviter quelques poncifs datés et, surtout, ils semblent principalement intéressés par le folklore local et non la réalité socio-économique. Espérons qu’une fois qu’elle sera lancée, NCIS: New Orleans changera cela rapidement, car ce serait une bonne façon d’entrainer la franchise dans une nouvelle direction.

En attendant, il faut admettre que Crescent City délivre du pur NCIS et, même si la partie exposition est faite de manière poussive par moment – tout le monde trouve étonnement le moyen de raconter son parcours –, l’ensemble est convenablement mené. On peut regretter tout de même la pauvreté du matériel dont DiNozzo et McGee héritent, mais il fallait bien faire de la place pour les nouveaux protagonistes.

Au final, NCIS: New Orleans se présente comme étant pensée pour être proche au possible de NCIS. Dans ce sens, les amateurs de la série originale apprécieront surement la familiarité de la formule et la fraicheur accompagnant les nouveaux personnages. C’est probablement tout ce que l’on peut en attendre, mais il aurait été intéressant que ce spin-off soit introduit en montrant qu’il pouvait avoir ses propres ambitions. Il faudra donc espérer qu’une fois lancé, ce show démontre qu’il peut être pertinent, sinon il ne sera que le second compagnon anecdotique d’un hit qui commence à afficher ses premiers signes de fatigue au niveau des audiences.