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Olympus : Une Oracle peu inspirée (Pilote)

Olympus Pilote SyFy - Olympus : Une Oracle peu inspirée (Pilote)

Hero sauve une Oracle des griffes d’un Cyclope pour la ramener à son temple. À Athènes, le roi Aegeus défend la ville, mais l’ennemi à l’extérieur n’est peut-être pas le plus dangereux. Quand il est blessé, son entourage complote pour le renverser.

Peut-on condamner une série pour la laideur visuelle de son pilote ? Olympus suggère que oui. Cela dit, si son esthétique douteuse est clairement un frein important, ce n’est pas le seul et unique élément qui joue en la défaveur de cette nouvelle série canadienne que diffuse SyFy.

Création de Nick Willing (Alice), Olympus est une série de fantasy qui utilise des idées provenant de la mythologie grecque pour nous entrainer dans une aventure où des créatures fantastiques se mettent sur la route d’un jeune et intrépide héros au grand cœur qui se bat littéralement avec un bout de corde pour découvrir les secrets de son propre passé. Celui-ci est lié à un roi, des Dieux et probablement plus encore, et il semble qu’il va devoir souffrir pour en savoir plus.

Ce premier épisode nous introduit donc à ce jeune homme qui est motivé par sa quête d’une Oracle qui ne demande qu’à fuir le temple où il veut la ramener. En parallèle, on nous sert un complot prenant place dans les couloirs du palais du roi Aegeus où la reine Medea tente de combattre les opposants de son mari. Forcément, les deux intrigues finiront par être reliées pour installer des enjeux importants devant donner forme à la suite de la saison.

En attendant de voir où cela aboutira, il est surtout question de poser le décor, et celui-ci n’est pas le plus séduisant qui soit pour le moment. Entre les personnages qui sont de véritables clichés campés en grande partie par des acteurs peu convaincus – et peu convaincants – et la pauvreté visuelle, l’histoire apparait être le seul élément de ce pilote d’Olympus chargé de maintenir tout le reste à flot. Malheureusement, elle est également handicapée par un manque notable d’inspiration.

Ce n’est pas que la série se présente comme étant dénuée de potentiel. Dans son genre, elle possède quelques idées pouvant être intéressantes, mais elles sont en faible quantité, noyées dans un ensemble tristement plat et générique. Si on fait fi de l’emballage, il ne reste ainsi que des intrigues sans réelle originalité qui ne paraissent pas pouvoir éviter le moindre poncif du genre.

De manière générale, Olympus ne se présente ainsi clairement pas comme étant la série que les amateurs de fantasy méritent d’avoir. Même si la suite de la saison parvient à compenser une partie des nombreux défauts handicapants de ce pilote, ce dernier ne donne pas véritablement envie d’en voir plus.

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