Alors qu’ils arrivent dans l’Outre-Monde afin de retrouver Hook, Emma et ses proches réalisent que leur tâche s’annonce plus ardue qu’escomptée. Leur premier obstacle est Cora qui veut que sa fille reparte le plus rapidement possible et met tout en œuvre pour que cela se produise.
La seconde moitié de la saison 5 débute juste au moment où Once Upon a Time atteint son centième épisode. Une étape notable pour la série qui profite de l’arrivée des personnages principaux dans l’Outre-Monde afin de célébrer l’accomplissement en regardant une nouvelle fois en arrière.
En fait, toute cette storyline au pays des morts s’annonce comme étant une opportunité pour revisiter les différentes grandes périodes du show à l’aide de retours qui, dans d’autres circonstances, auraient été impossibles.
C’est ainsi que Cora (Barbara Ershey) revient, mais également Peter Pan (Robbie Kay) et Henry (Tony Perez) – le père de Regina. Neal (Michael Raymond-James) sera aussi présent brièvement, tandis que Sydney (Giancarlo Esposito) profite de flashbacks pour réapparaitre à son tour.
Le point de départ est le sauvetage de Hook, mais Souls of the Departed n’est pas dédié au pirate ou même à Emma, la supposée héroïne de la série. En fait, pour ce centième épisode, les scénaristes de Once Upon a Time se focalise sur Regina, confirmant – si cela était encore nécessaire – qu’elle est et restera leur personnage préféré.
On ne peut pas réellement les blâmer, car la faire voyager du côté obscur vers la lumière a véritablement été la partie la plus intéressante du show jusque-là. Il semble donc approprié que son dernier pas vers le bien se fasse au cœur d’un épisode d’importance.
Souls of the Departed navigue ainsi entre l’Outre-Monde et des flashbacks pour revenir sur la relation entre Regina et sa mère. Cora a manipulé sa fille pour qu’elle s’affirme dans le rôle de la méchante Reine haïe de tous au lieu de l’encourager à devenir la force pour le bien qu’elle aurait toujours dû être. Ce sont de vieilles dynamiques qui sont revisitées et elles trouvent un sens intéressant en étant encadrées comme elles le sont ici.
Mieux, elles aident Regina à arriver au terme de son chemin en lui offrant la possibilité de se repentir du crime le plus déchirant qu’elle ait commis. A tous les niveaux, ce centième épisode affirme donc la transformation de Regina en véritable héroïne.
Le timing étant ce qu’il est, cela la place au cœur de l’intrigue de cette mi-saison, faisant d’elle la sauveuse de ce monde où règnent les morts. Ce n’est pas une mauvaise chose, car cette reprise manque quelque peu le coche au niveau de la mise en place des enjeux autour de Hook et Emma. Certes, nous n’oublions pas le pirate, mais les scénaristes ne paraissent pas réellement intéresser par lui pour l’instant. D’ailleurs, en dehors de Regina, l’ennui guette.
On pouvait probablement espérer que Once Upon a Time profiterait de ce centième épisode pour célébrer sa longévité, mais il est visiblement plus question de fermer un chapitre pour en ouvrir un autre. Souls of the Departed atteint dans ce sens son but, mais il n’offre pas pour autant à cet Outre-Monde une introduction palpitante. Quand on se tourne vers le passé, le résultat est satisfaisant, mais on ne peut cependant pas en dire autant vis-à-vis de ce qui nous attend dans l’autre direction. L’épisode 101 devra alors rectifier cela en nous montrant réellement ce qui est en jeu ici pour les personnages, en dehors de la vie de Hook.
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