Hook aide la jeune Meg à s’enfuir pour qu’elle puisse guider Emma jusqu’à lui. Pour le sauver, ses amis devront cependant commencer par battre le monstre Cerberus. Mary Margaret découvre alors que la seule personne pouvant accomplir cela se trouve également dans l’Outre-Monde. Elle part donc à la recherche d’Hercules.
Avec son centième épisode, Once Upon a Time est passé à côté de l’opportunité de nous introduire efficacement à ce fameux Outre-Monde et celui qui le dirige, Hades. Tout le potentiel de ce Storybrooke infernal apparaissait relativement faible. Heureusement, Labor of Love vient rectifier le tir en donnant corps au danger qui habite cet univers occupé par les morts.
Étrangement, cela se fait en passant par les origines de Snow White la guerrière. Nous avons le droit à des flashbacks dans lesquels nous retrouvons Bailee Madison qui reprend une fois de plus le rôle de la jeune Snow, car il faut remonter aussi loin que ça.
De façon étonnante, les scénaristes de Once Upon a Time réalisent à quel point Mary Margaret est à présent ennuyeuse et ils ont décidé d’adresser le problème. Pour ce faire, nous voyageons dans le temps jusqu’à sa rencontre avec le demi-dieu Hercules qui est celui qui la lança sur la route qui la mena à devenir une héroïne.
Naturellement, avec une storyline qui puise dans l’histoire d’Hercules (version Disney principalement), voir surgir le Demi-Dieu n’est pas réellement une surprise – tout comme rencontrer Megara (jouée par Kacey Rohl). Le twist est qu’ils étaient jeunes et que leur intrigue n’est finalement pas trop au diapason avec celle du film. Peu importe, ce qui compte ici n’est pas réellement au niveau des guest stars, mais plus de la réhabilitation de Mary Margaret et des conséquences de ses actions.
Avoir la mère d’Emma qui reconnait qu’elle était en quelque sorte devenue inutile est une approche qui a du mérite, et pas uniquement parce que cela offre un rappel de ce qu’était la série. Cela témoigne de la volonté des scénaristes à redonner un peu forme à leurs principales figures qui s’affadissent un peu plus à chaque fois qu’elles laissent Emma les sauver – ce qui est plus ou moins ce qui arrive toujours.
La dernière fois, il fallait ainsi libérer Regina de ce qui l’empêchait justement d’être l’héroïne qu’elle se devait d’être. Ce coup-ci, c’est donc Snow White qui se souvient qui elle était. On peut alors espérer que Charming aura lui aussi l’opportunité de regagner ses galons de chevalier.
En attendant, Labor of Love évite en grande partie les écueils du précédent épisode en montrant plus Hades. Greg Germann en impose sérieusement avec ce personnage qui est purement mauvais et, contrairement à d’autres méchants de Once Upon a Time, il n’est pas visiblement pas question de lui offrir la possibilité de se repentir. Il est le Mal et représente une menace qui est tangible.
À cela s’ajoute le retour de Cruella qui apporte quelques idées intéressantes qui pourraient bien servir à faire quelque chose d’Henry. Si cela se réalise, cette mi-saison dans l’Outre-Monde aura clairement accompli quelques miracles.
En attendant de découvrir comment tout ceci tournera, Labor of Love a réellement lancé cette storyline dans une direction prometteuse. Le fait que Snow White sorte de sa torpeur est également un bonus non négligeable qui, espérons-le, n’est pas temporaire. L’idée ici semble être qu’Emma ne pourra pas sauver tout le monde par elle-même cette fois et c’est une approche qui a indéniablement de l’intérêt.
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