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One Big Happy : La famille par accident (Pilote)

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One Big Happy Pilote NBC - One Big Happy : La famille par accident (Pilote)

Lizzy est lesbienne et tente d’avoir un enfant avec son meilleur ami, Luke. Ce dernier va chambouler leur univers quand il tombe amoureux de Prudence que Lizzy ne supporte pas.

Redéfinir la famille d’une manière ou d’une autre est le pain quotidien d’une bonne partie des comédies américaines. One Big Happy se propose donc d’apporter sa pierre à l’édifice et le dit clairement dans sa scène d’introduction. Cela est d’ailleurs terriblement mal amené, mais on ne peut pas dire que le message ne passe pas.

Malheureusement, cette façon d’introduire les choses sans la moindre once de délicatesse ne s’arrête pas là, puisque tout ce qui suivra bénéficiera de cette approche directe. Le souci n’est pas tant l’absence de fioriture, mais plus que cela n’est ni bien écrit ni bien joué, ce qui rend l’ensemble étonnement lourd et loin d’être comique.

D’un autre côté, quand il faut attendre les seconds rôles sous-exploités et caricaturaux pour obtenir de quoi rire, le problème va clairement plus loin que la manière avec laquelle ce pilote signé Liz Feldman nous expose les différents pans de son intrigue.

Dans son ensemble, One Big Happy cherche à nous vendre en même temps l’idée que Lizzy (Elisha Cuthbert) et Luke (Nick Zano) sont les meilleurs amis du monde et le fait qu’il tombe amoureux de l’Anglaise Prudence (Kelly Brook) qu’il vient tout juste de rencontrer. Dans les deux cas, ce que les Lizzy, Luke et Prudence disent sur leurs relations respectives ne se traduit que partiellement à l’écran. L’alchimie entre les personnages est forcée et le manque de naturel qui en ressort rend l’établissement de la dynamique du show très laborieuse.

Avec Happy Endings, Elisha Cuthbert a prouvé son talent pour la comédie, mais avec des acteurs moins talentueux face à elle, elle est quelque peu dépassée. Il faut dire que Nick Zano – qui était d’ailleurs déjà oubliable dans Happy Endings – a beau être moins insipide qu’à l’accoutumée, il semble être dénué de timing comique, délivrant ses lignes de dialogues sans savoir quoi en faire. Kelly Brook complète le tableau en étant tout simplement réduite à être définie son physique, ce qui est quelque peu ridicule dans une série cherchant à se montrer moderne.

La famille de One Big Happy a clairement besoin de travailler pour réussir à gagner en intérêt et plus, puisqu’elle peine sérieusement à faire rire pour le moment. Il y a dès lors de gros ajustements à faire pour que cette comédie puisse délivrer le minimum que l’on est en droit d’attendre d’un tel show. Pour l’instant, cela s’annonce donc comme étant globalement oubliable.