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Partners : Kelsey Grammer et Martin Lawrence deviennent avocats (Pilote)

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Partners Pilote - Partners : Kelsey Grammer et Martin Lawrence deviennent avocats (Pilote)

Allen Braddock est un avocat sans scrupule qui est renvoyé de la firme de son père. Marcus Jackson est un avocat activiste pris dans un divorce compliqué. Ils n’ont rien en commun et c’est pour cela qu’ils s’associent.

FX persiste avec sa formule 10/90, soit une première saison de 10 épisodes qui mènent à une commande de 90 supplémentaires en cas de succès. Cette fois, ce sont Kelsey Grammer et Martin Lawrence qui sont les têtes d’affiche. Ils se retrouvent ainsi à former dans Partners un duo improbable d’avocats.

Le concept est basique, tout comme le scénario. On est introduits aux deux hommes, Allen Braddock et Marcus Jackson, avant qu’ils ne se rencontrent. Tout est basé sur le contraste qu’ils représentent qui sert autant à alimenter l’humour du show qu’à faire progresser l’histoire. Cela n’ira d’ailleurs pas vraiment plus loin que ça dans ce premier épisode.

Leur première affaire ensemble, celle qui leur permet de devenir des partenaires professionnels, se trouve être personnelle, puisqu’il s’agit du divorce de Marcus. Allen plonge ainsi tête baissée dans l’univers de son client qu’il décide sciemment de corrompre progressivement pour y aménager une place bien à lui. Il faut dire que l’on nous répète sans arrêt qu’il est totalement amoral et c’est pour cela qu’il peut apprendre quelque chose de sa relation avec Marcus. Incompatible, mais complémentaire. C’est tout ce que l’on a à saisir pour apprécier le niveau de simplicité de l’humour – le plus élaboré que l’on nous servira se trouvant être des jeux de mots à caractère sexuel.

Partners a heureusement plus à offrir que des scénarii basiques et des dialogues à double sens, puisque tout le show est avant tout vendu sur le fait que les deux acteurs stars sont des vétérans du monde de la comédie. On est donc logiquement en droit d’attendre un minimum d’eux. Dans ce sens, Kelsey Grammer ne déçoit pas. Il a toujours été parfait à jouer de son air snob et cela va à merveille avec ce qu’il doit faire ici. Également réalisateur du premier épisode, il se donne au maximum et cela est appréciable. Malheureusement, Lawrence ne suit pas. Bien au contraire, il est complètement à la traine. Il semble ne pas être réveillé durant la moitié de ses scènes et ne parait pas certain de ce qu’il doit faire pendant le reste du temps.

Ce duo qui doit être le cœur et l’âme de cette nouvelle comédie a donc clairement besoin de trouver un équilibre, et c’est plus ou moins ce qu’Allen Braddock affirme à la fin de ce pilote – suggérant que son collègue allait rapidement devenir son double. On peut espérer que cela soit prophétique, car il ne reste plus que 9 épisodes pour séduire réellement les spectateurs et assurer un avenir au show.

Dans ce sens, les deux acteurs seraient véritablement aidés si les scénarii qui suivent pouvaient être plus intelligents et globalement mieux écrits. Pour le moment, Partners a pour principale qualité d’avoir Kelsey Grammer au générique, ce qui ne sera peut-être pas suffisant, même à court terme.