De retour dans sa ville natale pour rendre visite à Maggie, sa meilleure amie qui est enceinte, Emma se retrouve prise dans une situation tendue. Elle doit alors choisir entre privilégier son travail ou sauver cette amitié qui lui est chère.
Deux ans après Best Friends Forever, Lennon Parham et Jessica St. Clair sont de retour avec une nouvelle comédie. Cette fois, elles sont sur USA Network qui leur offre une meilleure chance pour trouver le succès.
Playing House place les deux femmes dans la peau d’amies de longue date dont la réunion chamboulera leur existence. D’un côté, il y a Emma (St. Clair) qui a choisi d’avoir une carrière qui l’a entrainé loin (au Japon). De l’autre, Maggie a décidé de jouer la sécurité et de fonder une famille là où elle a grandi. Cette dernière est enceinte et, quand son mariage bat sérieusement de l’aile, Emma devra prendre une décision importante. Soit elle sauve son travail, soit elle apporte à son amie le soutien dont elle a besoin.
On sait très bien comment ce pilote doit se terminer, tout étant dit dans le pitch du show. Les deux amies devront s’entraider et apprendre à vivre ensemble et à élever un enfant. Avant d’en arriver là, il est donc question de créer la conjoncture dans laquelle tout ceci se déroulera.
Il est alors indéniable que l’amitié réelle entre les actrices va s’imposer comme étant la première source d’énergie du show et cela fonctionne indéniablement. Les deux femmes partagent une complicité qui transparait à l’écran et qui permet de crédibiliser sans tarder la relation de leurs personnages. Par contre, cela ne compense pas la prévisibilité du scénario.
Heureusement, pour cette partie, le casting d’acteurs secondaires fait un excellent travail pour corriger le tir. De Keegan-Michael Key en policier – ex d’Emma – à Zach Woods dans la peau de l’ami un peu étrange en passant par Brad Morris en mari non-attentionné, Parham et St. Clair se sont définitivement bien entourées et l’humour est plus qu’aidé par cela.
Dans ce registre, le pilote possède quelques moments qui fonctionnent efficacement et qui laissent penser que la dynamique de l’ensemble permettra de maintenir le niveau. Cela devrait être une bonne base, mais il serait également bien que la suite se révèle plus innovante au niveau de l’écriture afin de réellement exploiter l’univers léger et un poil excentrique du show.
Concrètement, Playing House est bien partie pour devenir une comédie fraiche et sympathique. Elle ne pourra peut-être pas être plus que cela, ce qui ne serait pas pour autant une mauvaise chose, car il y a toujours de la place pour une série sans prétention qui délivre ce qu’elle promet. Reste donc à voir si elle tient vraiment la route sur la durée.