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Séries Pretty Little Liars Saison 7A : Bientôt la fin des mensonges

Pretty Little Liars Saison 7A : Bientôt la fin des mensonges

pretty little liars saison 7A - Pretty Little Liars Saison 7A : Bientôt la fin des mensonges

Attention, cet article contient des spoilers.

C’est maintenant officiel, la saison 7 de Pretty Little Liars sera la dernière. Après le final de mi-saison qui a été diffusée le 30 août 2016 sur Freeform, il ne reste plus que 10 épisodes.

Comme beaucoup de fans de la première heure, j’ai accueilli cette nouvelle avec soulagement. Il faut dire que cela fait déjà deux saisons que les menteuses tournent en rond et enchaînent les situations plus ridicules les unes que les autres.

Il y a un an de cela, on apprenait enfin qui était la fameuse A et on faisait un bond dans le temps de 5 ans qui nous promettait un renouveau salutaire. Dès la reprise en janvier, on découvrait que les scénaristes n’avaient définitivement pas d’imagination et transformaient leur hommage aux débuts de la série en un resucé poussif et agaçant.

Qu’on se rassure, ils ont complètement continué sur leur lancée pour cette première moitié de septième et dernière saison !

Un cas d’école pour les généalogistes en herbe

Pire que les liens familiaux des personnages de Once Upon a Time, je vous propose ceux de Pretty Little Liars.

Il semblerait qu’il soit impossible d’en vouloir à quelqu’un dans cette série sans qu’il y ait une raison familiale sous-jacente. Cece/Charles n’était donc pas la soeur d’Alison, mais sa cousine. Elle est la fille de Mary Drake, soeur jumelle de Maman DiLaurentis, qui est elle aussi enfermée en hôpital psychiatrique.

Plus que jamais, cette saison 7 de Pretty Little Liars aura tourné autour des liens familiaux : le mariage pour le moins raté d’Alison ; les vraies origines de Cece ; la véritable histoire de Mary ; et surtout ce nouvel enfant caché qui pouvait être n’importe qui.

Et n’importe qui ce fut, le jeu du hasard ayant choisi Spencer. Papa Hastings ne savait décidément pas se tenir (pour rappel il est déjà le père biologique de Jason DiLaurentis). Reste à découvrir s’il savait qu’il avait affaire à des jumelles.

Quoi qu’il en soit, tout cela nous fait largement dépasser le stade du guilty pleasure pour tomber dans les grands classiques du soap opera. Cependant,  nous ne sommes pas dans Jane the Virgin et il ne s’agit pas là d’une parodie du genre.

Une saison hommage

Une chose est sûre, les scénaristes ne prennent pas de risques qui pourraient faire partir les fans en leur offrant quelque chose de différent. Plutôt que d’entrainer leur histoire dans une direction inédite, l’équipe créative préfère exploiter la carte de l’hommage aux beaux jours de la série en se ratant complètement.

On a donc une A qui est devenue A.D et qui a quasiment les mêmes méthodes que sa prédecesseure. La saison se développe autour de rebondissements et autres séquestrations qu’on a déjà vu cent fois. Les retours d’anciens personnages – Jenna, Paige, Jason, Sydney ou encore Noel – se multiplient sans aucune raison valable. Il y a d’ailleurs fort à parier maintenant que l’annulation est confirmée pour les 10 derniers épisodes soient un festival d’anciens ! Objectivement, cela pourrait être une bonne idée s’ils apportent quelque chose à l’histoire.

Pretty Little Liars n’arrive pas non plus à nous offrir du renouveau côté romance. Si l’on avait attaqué ce saut de 5 ans avec les couples phares séparés, il est très probable que la série se termine avec le rabibochage de tout le monde. C’est dommage, le couple formé par Spencer et Caleb fonctionnait plutôt bien.

Toujours plus de mystère, toujours plus de ridicule

À force de forcer le suspense, Pretty Little Liars est devenue une parodie d’elle-même. Les codes utilisés sont tellement usités que l’on retrouve sur internet des jeux à boire regroupant tous ses poncifs.

Le final de mi-saison n’est bien entendu pas épargné, se devant comme le veut la tradition d’être riche en rebondissements (avec des morts de personnages secondaires aussi) avant de se terminer sur une grosse révélation.

En plus de celle-ci, la série nous délivre la course poursuite la plus drôle qui soit alors qu’on aurait dû trembler pour nos héroïnes et espérer démasquer le coupable. La décapitation accidentelle peut immédiatement rentrer dans le top 10 des Darwin Awards, tandis que le fait de confier une arme à feu à une aveugle était également hautement comique.

(Ouf) C’est bientôt fini

S’il est difficile de s’imaginer qu’elle est l’identité de A.D tant on est habitués à des révélations sorties de nulle part, on peut se douter de comment tout cela se conclura pour les héroïnes. La bonne nouvelle est que cela se termine et que tous ceux qui ont suivi les premières saisons vont pouvoir se trouver un autre guilty pleasure à regarder – justement – avec plaisir. A priori, cela ne sera pas sur Freeform qui peine vraiment à réussir son rebranding et va bientôt perdre sa série phare.

Néanmoins, Pretty Little Liars est une série que j’ai aimée et j’espère que toutes les médisances précédentes seront démenties et que nous serons tous surpris de la meilleure façon qui soit. Réponse en avril prochain.

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