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Reaper (Le diable et moi) – Saison 2

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Sam travaille toujours pour le Diable, récoltant les âmes pour ce dernier, tout en cherchant un moyen de rompre le contrat qui le lie à Satan.

13 épisodes composent la seconde saison de Reaper, une série qui se veut avant tout fun, et entre potes.

Quelques pistes avaient été lancées à la fin de la saison 1, qui s’était révélée dans sa deuxième moitié drôle et débridée. Ainsi, Reaper était un peu attendue. Malheureusement, le résultat laisse franchement à désirer.

L’équipe créative va vite nous démontrer qu’elle ne sait pas trop où elle va, et cela se vérifiera tout du long. Ils ont des idées, n’allons pas dire le contraire : du père de Sam qu’on déterrait en fin de saison 1, à l’introduction d’un autre fils du Diable, aux plans pour la rupture du contrat, tout du long, de bons concepts verront le jour. Là où le bât blesse, c’est dans l’exploitation. Les fois où les intrigues sont réellement menées à bien sont plus que quantités négligeables. On déchante donc très vite, soit à cause d’une conclusion bâclée ou trop facile, soit car l’affaire vire au vinaigre, et il aurait été en fait préférable d’écourter l’histoire.

Pour en rajouter une couche, on ne peut pas dire que la cohérence soit réellement maintenue. Ainsi, on résout les situations de crises et on passe à autre chose comme si de rien n’était, on éclipse les éléments gênants pour éviter d’avoir à trouver une solution. La famille de Sock – de la demi-sœur aux parents – illustre parfaitement ce phénomène, qui ne s’applique bien évidemment pas qu’à eux.

La série a donc perdu de son mordant et de sa bonne humeur. Le choix est fait de privilégier les relations avant le reste, délaissant les âmes perdues, qui vont être régulièrement reléguées au second plan. Quelques-unes réussiront à tirer leur épingle du jeu, comme, parfois, le grain de folie qui habitait nos amis ressurgit. Ainsi, les relations de couples prennent un peu plus le devant, qu’il s’agisse de Sam ou Andy (plutôt bien écrit tout du long) ou encore de Ben et la démone Nina (pas toujours très inspiré), alors que nos trois compères cohabitent, permettant de cette façon de maintenir des scènes entre eux, mais qui ne suffisent pas à rétablir la fraicheur d’antan.

Si la saison 1 de Reaper n’était pas une réussite de bout en bout, cette dernière avait réussi à trouver son ton dans une seconde moitié plus inspirée qui laissait présager du bon pour la suite. La seconde saison retrouvera qu’occasionnellement son humour et son dynamisme, offrant alors un ensemble non mémorable.