Aller au contenu
Séries Autres séries Red Oaks : Les années 80 au Country Club (1.01 – pilote)

Red Oaks : Les années 80 au Country Club (1.01 – pilote)

red oaks 1x01 amazon 600x397 - Red Oaks : Les années 80 au Country Club (1.01 – pilote)

Avant de s’engager vers une carrière dans la comptabilité comme le veut son père, David a décroché un travail d’été au country club en tant qu’assistant moniteur de tennis où travaille aussi sa petite amie et son meilleur ami.

Appartenant à la troisième vague de pilotes Amazon, Red Oaks est une coming-of-age comédie prenant place dans un country club au milieu des années 80. Plus que son point de départ commun, c’est sans doute les noms associés au projet qui attirent l’attention, avec Steven Soderbergh à la production et David Gordon Green à la réalisation.

Gregory Jacobs et Joe Gangemi signent le scénario de ce pilote qui suit David Myers (Craig Roberts), un jeune à l’avenir déjà tout tracé qui se met à avoir des doutes lorsque son père fait une crise cardiaque. Celle-ci ne sera pas fatale, mais elle ouvrira les yeux à David sur sa famille et le poussera alors à se questionner sur son futur.

Enfin, la réflexion existentielle n’est pas creusée à ce point au sein de cet épisode qui nous introduit avant tout au personnel du country club Red Oaks où travaille David. La musique et les vêtements sont donc là pour donner vie aux années 80, et voir insinuer un sentiment de nostalgie pour ceux qui ont connu cette époque. À ce stade, il faut bien admettre que cela parait plus propice à donner le jour à des stéréotypes qu’à servir un quelconque propos.

En tout cas, David Gordon Green (Pineapple Express) ne tombe pas dans les excès, ce qui est presque regrettable par moment. Le pilote aurait pu profiter de quelques passages plus excentriques et poussifs qui auraient pu aider le rythme quelque peu irrégulier.

David est peut-être un trop posé pour son propre bien, ce qui fait que ceux autour de lui s’imposent beaucoup plus. Les personnages ne sont pas introduits avec une once de finesse et on retrouve tous les stéréotypes qu’on pouvait s’attendre de croiser. Cela n’empêchera par certains de tirer leur épingle du jeu, à l’image d’Ennis Esmer dans la peau de Nash, le patron de Davis, joueur de tennis marié qui cherche toute opportunité pour se faire de l’argent et tromper sa femme. Il permet de pimenter un peu le monde de David et d’insuffler une bonne énergie à l’épisode.

Si personne n’est vraiment épargné par la vision très codifiée de l’époque dans ses portraits de personnages, les quelques figures féminines sont réduites à faire le strict minimum et à remplir leur fonction de base sans laisser apparaitre plus que cela. A l’exception de la mère de David, elles sont avant tout des intérêts amoureux.

Le pilote de Red Oaks se repose un peu trop sur des éléments familiers du genre. Il est aisé d’y trouver ses marques, mais aussi d’y trouver un léger manque de fraicheur. L’ensemble se montre sympathique, et parvient bien à faire rire à différentes occasions. Cependant, Red Oaks ne se démarque pas trop non plus. Son plus gros avantage est sans aucun doute que le genre est avant tout attaché au cinéma et que le format série offre des possibilités différentes – si elle obtient commande.

Étiquettes: