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Retired at 35 – Pilot (1.01)

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David a quitté la Floride pour la réussite professionnelle à New York. Il est désormais accro au travail et quand il revient voir ses parents pour un anniversaire, il va être harcelé par son patron au point qu’il décide de démissionner. Inspirée par ce soudain changement, sa mère quitte la maison.

Après Hot In Cleveland, TV Land nous lance une nouvelle sitcom multi-caméra intitulée Retired at 35. Le titre est donc assez explicite sur ce que va devenir David, 35 ans.

L’action se situe en Floride, dans une communauté pour retraités où vivent les parents de David, Alan et Elaine. C’est d’ailleurs l’anniversaire de sa mère, ce qui justifie ce retour – on saisit rapidement qu’il a également grandi là.

Bref, après de grosses lourdeurs pour nous faire comprendre que le pauvre David passe son temps accroché au téléphone et qu’après s’être détendu, la vie est plus belle, le voilà qui décide de quitter son job. Que va-t-il faire maintenant ? Rester avec son père puisque sa mère en a marre et va faire de la peinture au Portugal.

C’est comme ça que l’on se retrouve avec une dynamique qui pourrait faire penser à Shit My Dad Says si George Sagal n’interprétait pas un gentil retraité plein d’énergie et prêt à avancer dans la vie loin de sa femme. Donc, ça n’a rien à voir. Cela dit, Retired at 35 ne va pas pour autant faire dans l’originale, car comme Hot In Cleveland, elle joue dans le registre le plus classique de la sitcom multi-caméra.

Ce n’est pas une chose négative, juste que cela pose très clairement les limites de la série qui, avouons-le, s’accordent tout de même avec le public visé par la chaine.

Quoi qu’il en soit, Retired at 35 a en elle quelques bons rires, mais il ne faut pas être trop mauvais client pour les apprécier. George Segal et Jessica Walter sont plutôt en forme et on peut clairement regretter le niveau de certains dialogues qui leur sont donnés. Ils parviennent ponctuellement à tirer avantage de quelques situations, mais ne peuvent pas transformer tout cela en or. À côté, le premier rôle tenu par Jonathan McClain n’est pas franchement engageant, dans l’ombre de ses ainés il peine à s’imposer. Son sidekick et son intérêt romantique l’aident un peu, mais pas trop non plus.

Bref, Retired at 35 a l’avantage d’avoir des vétérans de la comédie pour pouvoir compenser ses nombreuses carences, mais même avec ça, elle n’a pas le potentiel pour réellement dépasser les limites très voyantes que ses petites ambitions imposent. Concrètement, cette sitcom risque de rapidement devenir anecdotique, mais elle peut satisfaire un public, comme c’est le cas pour Hot In Cleveland.