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Séries Revolution Revolution – The Plague Dogs (1.04)

Revolution – The Plague Dogs (1.04)

revolution 104 - Revolution – The Plague Dogs (1.04)

Miles et Charlie retrouvent Aaron et Maggie et reprennent la route à la recherche de Danny. En chemin, ils sont poursuivis par une meute de chiens, tandis qu’une tempête se prépare et le Capitaine Neville doit mettre ses hommes à l’abri.

Deux semaines se sont écoulées depuis la séparation en deux du groupe. Il est temps de réunir tout le monde dans le but de laisser planer le doute sur qui va perdre la vie au sein de cet épisode de Revolution. Car oui, cela a été annoncé avant la diffusion (le marketing d’aujourd’hui détruit bien des surprises), quelqu’un va rencontrer la faucheuse.

The Plague Dogs va donc entièrement se développer autour de cette idée pour la majorité des personnages. Ainsi, plus il y a de personnes en danger, mieux c’est. Pour le coup, Miles et Cie sont poursuivis par une bande de chiens et un homme qui a perdu une grosse partie de sa sanité ; du côté de la milice, il y a une tornade qui approche, mettant en danger les vies de Danny et du Capitaine Neville.

D’une certaine manière, cette mort ne prend pas trop par surprise. Il n’est en fait pas bien difficile (pour des raisons scénaristiques) de savoir qui va y passer. Elle devrait permettre toutefois de changer un peu la conjoncture, et potentiellement aider à ce que la série arrête de refaire la même chose encore et encore avec certains protagonistes. Ainsi, « Nate » (car on ne sait pas vraiment son vrai prénom) suit toujours le groupe pour se faire attraper et montrer sa dévotion à Charlie. Miles menace de nouveau d’abandonner tout le monde, à cause d’un lourd passé bien plus intéressant que son présent à l’heure actuelle. Il est certainement temps pour Miles d’assumer son histoire et d’embrasser ses nouvelles motivations et choix de vie pour que la série puisse aller concrètement quelque part avec lui.

Si vous n’aviez pas deviné qui allait mourir, les flashbacks sont le plus gros indicateur, étant orientés sur les problèmes de Charlie envers sa « mère ». Il ne s’agit, à l’exception de la fin, pas tant de nous éclairer sur certains évènements qui ont eu lieu après le blackout, mais plus sur les rapports entretenus par Charlie avec une mère qui l’a, à ses yeux, abandonné ; ce rôle fut par la suite rempli par Maggie, l’épisode misant justement sur sa détresse émotionnelle avec ses enfants en Angleterre et l’absence de bateau/voilier/navigateur compétent pour la ramener chez elle. On ne voyage plus sur mer dans le monde de Revolution.

Quand la mort frappe, elle n’est donc pas aussi émotive qu’il le faudrait, mais après 4 épisodes, ce n’est pas non plus le plus étonnant. Le lien affectif avec les personnages commence à peine à se former (difficilement avec Charlie et Danny !), alors il s’agit surtout de montrer, comme c’est souvent le cas dans ce genre de séries, que cet univers est dangereux et que les personnages que l’on côtoie peuvent mourir. Les spectateurs de Supernatural, eux, savaient déjà avec quelle facilité Kripke tue les personnages secondaires/tertiaires.

The Plague Dogs fournit des chiens féroces (un peu caricatural comme idée), mais aussi une tornade qui promet d’envoyer dans les airs Danny. Ce dernier a un certain sens de l’initiative, il faut le reconnaitre, même s’il n’est pas des plus intelligents. D’un côté, s’il l’était, il y a des chances que le Capitaine Neville ne soit plus de la partie ; ce serait une véritable tragédie, le personnage et l’interprétation de Giancarlo Esposito donnant toujours plus de charme que mérité à cette intrigue.

En tout cas, les protagonistes sont tous plus ou moins destinés à se retrouver prochainement. Le groupe mené par Neville approche dangereusement du lieu où se trouve Monroe ; Charlie, Miles et les autres sont quant à eux proches de Danny. Chacun converge au moins de façon assez précise vers son objectif.

Ce quatrième épisode de Revolution rencontre quelques difficultés à rendre vraiment menaçant les dangers mis en place (la tornade, l’homme et ses chiens), malgré des efforts évidents. Cela est compensé par une exploitation satisfaisante des dynamiques entre les personnages.