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Rob – Pilot (1.01)

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Rob Pilot 1.01 - Rob - Pilot (1.01)

Rob vient de se marier à Maggie qu’il a rencontrée il y a quelques semaines. D’un naturel solitaire, il se retrouve propulsé dans une famille nombreuse, envahissante et d’une culture qu’il ne connait pas, ce qui ne se fait pas facilement, bien au contraire.

Après l’échec de How To Be a Gentleman, CBS tente une nouvelle fois d’introduire une comédie à la suite de The Big Bang Theory. Étonnement, la chaine fait peu d’efforts pour véritablement changer la formule, ses sitcoms commençant à réellement trop se ressembler dans la forme, elles en deviendraient presque interchangeables.

 Rob, ou iRob!, nous parle donc de Rob qui était, il y a encore quelques semaines, un célibataire endurci. Il a rencontré la jeune et belle Maggie et ne tarda pas à l’entrainer à Las Vegas pour l’épouser. Il n’a pas perdu de temps, ce qui doit servir à justifier le fait qu’il n’a jamais été introduit à sa belle-famille. Cela change à présent, et il ne va pas être déçu.

Maggie est d’origine mexicaine et est issue d’une famille nombreuse, pas qu’elle a beaucoup de frères et sœurs, mais il semble que les cousins, oncles, tantes, neveux… sont disponibles à foison pour remplir le plateau quand besoin est. Pour le reste, c’est surtout ses parents, Fernando et Rosa, son oncle Hector et sa grand-mère. Finalement, c’est une taille raisonnable.

L’humour dans tout ça, on doit le trouver dans deux choses : personne n’aime Rob, à part Hector qui est un gros weirdo, et Rob n’y connait tellement rien en culture mexicaine qu’il frôle le racisme à chaque fois qu’il tente de prouver le contraire. Tout le pilote repose là-dessus, ce qui est maigre et peu efficace, même si quelques lignes de dialogues font quand même mouche.

Le souci principal est que Rob fait plus d’effort pour nous vendre le concept de la série que pour nous faire rire. C’est comme s’il était persuadé que les complaintes de ses beaux-parents et son incompétence notoire suffisaient en principe à faire l’affaire, que le reste suivrait à partir du moment où on pouvait se mettre dans ses chaussures. Ce n’est pas le cas, et il n’y avait pas besoin d’en faire autant pour nous faire adhérer aux prémices d’une histoire déjà racontée maintes fois et qui n’a que son côté mexicain pour tenter de justifier sa différence – ce qui n’est pas grand-chose au final.

Donc, Rob est un brave gars qui est légèrement dépassé, mais il est amoureux et va ainsi tout faire pour trouver sa place dans la famille. À partir de là, on ne sait pas si tous les épisodes vont se résumer à ce pitch traité dans tous les sens possibles ou si d’autres choses viendront s’y ajouter. Le découvrir n’est pas vraiment une priorité, car l’humour parait en bout de course arrivé à la conclusion de ce pilote, Hector ne faisant déjà plus rire.

CBS nous livre une fois de plus une comédie simple, mais elle n’est pas réellement efficace. Rob se révèle tout de même correct à son niveau, tout particulièrement quand on a vu les dernières nouveautés du genre qui sont arrivées sur le petit écran américain. Le problème premier ici est que le potentiel comique est restreint et que l’avenir du show apparait des plus anecdotiques.