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Séries Scandal Scandal : Le regard du monstre (5.12)

Scandal : Le regard du monstre (5.12)

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Scandal saison 5 episode 12 - Scandal : Le regard du monstre (5.12)

Malgré les avertissements de Huck, Liv refuse de croire que son père manigance quelque chose. Abby lutte avec Fitz pour qu’il gère sa nouvelle relation romantique avec responsabilité. Cyrus se fabrique un candidat à la Présidence.

Il est désormais difficile avec Scandal de déterminer si quelque chose de majeur se produit ou si nous avons le droit à une simple distraction. Depuis que B613 a été officiellement fermée, les scénaristes de la série n’ont pas su donner forme à un élément vers lequel ils pouvaient concentrer leur énergie.

Il n’est donc pas surprenant de constater dans ce Wild Card qu’il soit question de redonner à Papa Pope le genre de présence qui fit de lui l’insupportable vilain du show. Son ton condescendant n’était pas suffisant pour le diaboliser, puisque tout le monde est un peu condescendant dans Scandal, il fallait lui fournir du pouvoir.

C’est en quelque sorte ce qui est réalisé ici de façon insidieuse. Huck veut pousser Olivia à ouvrir les yeux sur Jake et son père, ce qui mènera à suggérer qu’ils ont un plan machiavélique derrière la tête.

C’est une perspective qui est quelque peu effrayante, non pas parce que cela signifierait que Papa Pope se prépare à causer des morts, mais bien parce que l’idée de le voir retomber dans ses vieilles routines à coups de monologues imbuvables a de quoi faire peur.

Il faudra cependant patienter un peu pour découvrir si l’histoire suivra cette direction. En attendant, Wild Card est réellement dominée par deux storylines qui jonglent avec le meilleur et le pire de la série.

D’un côté, nous avons Abby qui tente de garder la vie sexuelle du Président sous contrôle. De l’autre, Cyrus nous rappelle combien il peut être vicieux alors qu’il fait montrer le profil de son candidat préféré.

On navigue entre le frivole flirtant avec le ridicule d’une part et un type de divertissement très Scandal de l’autre. Le mélange n’est pas homogène, mais l’intrigue autour du possible candidat présidentiel a le mérite d’être suffisamment bien rythmée et construite, avec quelques twists sympathiques, pour éviter que le reste devienne trop nuisible.

Par contre, il est évident à ce stade que Fitz va devoir se battre pour ne pas être réduit à n’être qu’un véritable sujet de moquerie. Le personnage est sans cesse desservi par des scénaristes qui le représentent comme étant incapable de faire un bon choix par lui-même. Il a besoin qu’une femme le guide et Abby est forcée de remplir cette fonction à contrecœur.

Tout cela suggère toujours plus que nous devrions laisser la Maison-Blanche derrière nous pour nous concentrer sur les différents candidats.

En attendant donc, Wild Card oscille entre le divertissement efficace, l’oubliable et la promesse d’un futur compliqué. Cela nous donne un assemblage devant ressembler à du Scandal, mais il manque quelque chose pour que la formule fonctionne totalement.

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