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Séries Scandal : Dans la boite (6.13)

Scandal : Dans la boite (6.13)

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Scandal Saison 6 Episode 13 - Scandal : Dans la boite (6.13)

Il semble que cette saison 6 de Scandal n’avait pas réellement de quoi tenir 16 épisodes avec ce groupe de manipulateurs dont on ne sait toujours que si peu. Néanmoins, l’intrigue s’étire et prend à présent des proportions relativement ridicules.

Quand Peus réalise ce qu’il s’est passé, il envoie neuf drones armés au-dessus de neuf grandes villes. Il menace de les faire exploser s’il ne récupère pas son employée favorite et sa Présidente. Bien entendu, si Fitz a déjà cédé une fois à des terroristes pour sauver Olivia, il a appris de ses erreurs et n’a pas l’intention pas de négocier.

Nous voilà dans un épisode sous tension. Du moins, en principe, puisque nous avons tout de même une série de bombes prêtes à exploser. Cela dit, on peut compter sur l’équipe scénaristiques de Scandal pour diluer rapidement la situation au point de laisser le danger au second plan. À la place, Fitz et Papa Pope livrent des discours, Olivia répète à qui veut bien l’entendre qu’elle n’abandonnera pas sa Maison-Blanche aux mains de terroristes et Abby n’est pas contente d’être mise de côté pendant la crise.

Il faut dire que, avec la moitié des personnages absents ou réduits à faire le strict minimum, Olivia et Fitz se sont retrouvés avec la tâche ardue de sauver l’Amérique dans leur coin et cela n’était pas gagner d’avance. Bien entendu, si la solution au problème ne se trouvait pas dans les mains de Papa Pope, il aurait probablement été plus aisé d’éviter de faire du remplissage avec des dialogues interminables et le genre de discours condescendants qui ne font définitivement plus le charme de la série.

Malgré tout, cet épisode possède quelques bonnes scènes et une référence inattendue et presque absurde à Se7en. De plus, David a le droit de s’imposer gentiment à l’écran face à son dernier intérêt romantique sans avenir, tandis que Jake apparait bien à l’aise dans son rôle de tueur. Cela lui sied bien plus que celui de politicien réticent au mariage catastrophique. On aurait certainement pu avoir plus s’il n’était pas autant question de garder le couple Olivia/Fitz sur les devants.

Malheureusement, les scénaristes de Scandal ont des priorités un peu particulières et cela fait que la plus grande menace terroriste représentée dans la série finit par être réduite à une conversation sur l’héritage de Fitz en tant que Président. S’il ne met pas fin à la crise, on risque de ne se souvenir que des morts, pas de ses accomplissements. C’est une drôle de façon de présenter cette situation et cela montre à quel point il est temps pour la série de tourner la page de cette présidence.

D’ailleurs, il y a d’autres choses qui devraient être abandonnées. Il serait même pertinent que Scandal reconnecte avec ses racines, car elle s’en est tellement éloignée qu’il devient difficile de savoir ce qui est vraiment encore en jeu à ce stade.

Si on en croit cet épisode, rien de réellement pertinent n’était à sauver, mais des vies ont été mises en danger pour ça. Au moins, la conclusion a le mérite de bousculer les choses, même si on ne sait toujours pas comment une organisation aussi puissante que celle que Peus dirige a pu prendre forme sans que personne ne puisse le réaliser. C’est une des multiples questions auxquelles il serait bien que la série réponde avant la fin de cette saison. En attendant, Olivia a besoin de faire le point sur ses priorités.

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