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Star Trek Discovery : Destructions à répétition (1.07)

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Star Trek Discovery Saison 1Episode 6 - Star Trek Discovery : Destructions à répétition (1.07)

Comme le précédent épisode l’exposait déjà bien, cette première saison de Star Trek: Discovery tend à s’éloigner de sa structure feuilletonnante pour nous offrir des épisodes toujours plus indépendants dans leur construction.

Ainsi, la guerre contre les Klingons sert surtout de contexte. Cet épisode 7 aurait même pu s’en passer. L’intrigue nous délivre un classique du genre, le désormais traditionnel jour sans fin. Harry Mudd est de retour. Il s’est échappé de prison et veut se venger. Pour ce faire, il utilise une technologie qui lui permet de répéter sans cesse les 30 dernières minutes de façon à découvrir tous les secrets du Discovery afin de le vendre aux Klingons.

Naturellement, quelqu’un se rend compte de ce qui se passe. Dans le cas présent, c’est Stamets qui, depuis qu’il a combiné son ADN avec celui du Tardigrade, vit en quelque sorte en dehors du temps — pour faire simple.

Nous avons donc tous les ingrédients que ce type d’épisode requiert. Star Trek: Discovery n’innove pas trop dans ce registre, se contentant d’utiliser le format pour développer quelques éléments. Du moins un en particulier, la vie sentimentale de Michael.

Avec une série qui se veut ambitieuse comme celle-ci, on aurait pu s’attendre à un scénario qui ferait de la place pour plus que des développements relationnels. Se focaliser de la sorte sur la psychologie de Michael n’est pas inintéressant, mais il y avait là une belle occasion pour mettre Stamets dans le premier rôle, mais elle n’est pas saisie. C’est d’autant plus dommage qu’il nous livre les scènes les plus mémorables de l’épisode, la performance d’Anthony Rapp s’imposant de plus en plus comme étant une des meilleures choses que le show nous a proposées jusqu’ici.

Quoi qu’il en soit, avoir Harry Mudd faire son retour et se retrouver avec un épisode conceptuel aux ramifications limitées est ce qui nous rapproche le plus de la série originale. Même si l’interprétation du personnage par Rainn Wilson diffère de celle de Roger C. Carmel, Mudd et sa philosophie d’arnaqueur ne paraissent presque pas à leur place dans Star Trek: Discovery — ce qui est renforcé par la conclusion de son histoire dans cet épisode.

Le résultat est en tout cas divertissant et s’impose comme étant une parenthèse bienvenue dans une série qui prouve ainsi qu’elle peut vraiment moderniser la franchise sans avoir à s’éloigner dramatiquement de ses origines.

Cet épisode 7 nous aura donc offert quelques développements de personnages, une exploitation efficace d’un concept classique dans le genre et une bonne heure de divertissement. On passe à côté de quelques opportunités qu’il aurait été intéressant de saisir, mais Star Trek: Discovery prouve qu’elle a désormais bien établi ses personnages et peut se permettre de jouer avec eux. Ce n’est pas rien en moins d’une demie-saison.