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Strike Back : Sea, sex and gun

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Strike Back Saison 2 et 3 - Strike Back : Sea, sex and gun

Au sein des services secrets anglais, la Section 20 est une unité fantôme qui agit en sous-marin pour défendre les intérêts britanniques à travers le monde. Sur le terrain, le soldat Michael Stonebridge et l’Américain Damian Scott forment un duo de choc que rien n’effraie alors qu’au niveau logistique, ils sont suivis de près par leur QG.

La genèse de Strike Back est un peu particulière. Au commencement, il y a une première saison anglaise diffusée sur Sky One, une histoire sur 6 épisodes adaptée des romans de Chris Ryan. C’est alors que la chaîne américaine Cinémax s’en mêle et décide de co-produire une seconde saison, puis une troisième (vendues en France et aux USA comme les véritables saisons 1 et 2). Le renouvellement pour une saison 4 est d’ores et déjà assuré.

Changement presque complet d’ambiance à compter de l’arrivée des américains sur le projet. Avec un budget clairement plus large, la série bénéficie de scènes d’action assez impressionnantes et de très beaux paysages, puisque tout est tourné en Afrique. Côté casting, c’est également le grand chambardement, exit Richard Armitage et Andrew Lincoln. Si les acteurs restent en majorité anglais, la série accueille un yankee débonnaire, ex delta de l’armée US tombé en disgrâce, Damian Scott (Sullivan Stapleton) qui va désormais faire équipe avec le très sérieux Michael Stonebridge (Philip Winchester).

Les débuts de la saison 2, sous-titrée Project Dawn, jouent sur les grosses différences de caractère et de culture de ces deux soldats d’élite aussi opposés que complémentaires au final. La libido incontrôlable de Scott amène dans chaque épisode une femme différente dans son lit, alors que Stonebridge se débat avec son sentiment de culpabilité après avoir trompé sa femme avec une collègue. Pourtant sur le terrain, ils sont toujours au diapason.

Strike Back version US annonce très rapidement la couleur. Il ne sera pas question de grandes introspections, ni de profondeurs des personnages. Place à la stratégie, aux briefings et à l’action version jeux vidéos de type FPS. S’il en résulte une véritable efficacité sur la forme, la série va parfois souffrir de redondances, surtout durant la saison 2 malgré un arc narratif développé sur 10 épisodes – les scénaristes prennent d’ailleurs un malin plaisir à multiplier les cliffhangers tous les deux épisodes.

La saison 3 (intitulée Vengeance) se fait un peu plus sombre et accueille une guest de choix en la personne de Charles Dance (Game of Thrones). Face à la menace d’une bombe nucléaire et plus isolée que jamais, la section 20, avec son équipe réduite, voit sa mission entachée par les fantômes du passé.

Notons que, si de par son genre, Strike Back attire plutôt un public masculin (malgré la plastique très avantageuse des deux héros), la gent féminine n’est pas en reste, car Stonebridge et Scott obéissent toujours à des femmes : le Colonel Eleanor Grant (Amanda Mealing) dans la saison 2 et le Major Rachel Dalton (Rhona Mitra) dans la saison 3, sans oublier la présence constante sur 20 épisodes de la chargée des opérations tactiques, Julia Richmond (Michelle Lukes), qui va sur le terrain en cours de saison 3.

Loin de révolutionner son genre, la série délivre avec succès la dose d’action et d’adrénaline demandée en démontrant heureusement que la guerre est une entreprise des plus salissantes. Tout peut arriver dans Strike Back.