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Séries Arrowverse Supergirl : The Flash arrive à National City ! (1.18 – Crossover)

Supergirl : The Flash arrive à National City ! (1.18 – Crossover)

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supergirl the flash saison 1 episode 18 - Supergirl : The Flash arrive à National City ! (1.18 - Crossover)

Kara reçoit le soutien d’un nouvel allié super-héroïque en la personne de Barry Allen, qui s’est égaré sur la mauvaise planète. Le Flash va dès lors aider Supergirl à vaincre une nouvelle double menace, composée de Livewire et de Silver Banshee, en échange d’une aide pour retourner sur sa planète.

Depuis qu’il a été annoncé, j’attendais ce crossover Supergirl/The Flash avec grande impatience. Les scénaristes des séries DC maîtrisent plutôt bien cet art toujours délicat, et l’équipe Kara/Barry ne pouvait se révéler qu’engageante et inspirante, dans ces heures sombres de combat de super-héros, sous fond de mysticisme et d’explosions de Batman v Superman : L’Aube de la Justice.

L’alliance entre les deux jeunes super-héros représente d’ailleurs la meilleure partie de l’épisode. L’alchimie entre Grant Gustin et Melissa Benoist – tous deux anciens de Glee –  fait des étincelles et les scénaristes utilisent au mieux le temps d’écran des deux personnages pour rapidement forger un lien crédible entre les deux héros. Barry – si boudeur et sombre cette saison dans The Flash – retrouve ici le sourire, bien aidé par le ton résolument plus joyeux de Supergirl.

L’humour est ainsi omniprésent au sein de World’s Finest. L’équipe créative s’amuse clairement des pouvoirs de Barry et des réactions de Kara et Winn qui s’ensuivent. Le trio fonctionne à plein régime, opérant dans une bonne humeur communicative rendant même engageants tous les dialogues sur le multivers. Cat est elle aussi en pleine forme : de sa comparaison entre James et ses cookies à son premier livre, en passant par sa connaissance de l’identité de Barry, la patronne de Kara continue d’incarner l’une des meilleures composantes de Supergirl.

World’s Finest est également réussi parce que les scénaristes n’ont pas oublié de l’insérer dans l’arc narratif global de cette fin de saison. La venue du Flash n’est pas seulement une opportunité de ravir les fans et d’avoir plus d’audiences, elle sert à faire progresser certaines intrigues, notamment le manque de confiance du public envers Supergirl et la relation entre Kara et James.

Cette dernière s’est révélée aussi frustrante que maladroitement écrite jusque-là. L’incapacité des deux concernés à s’avouer leur sentiment – rendant le personnage de Lucy anecdotique avant Manhunter (1.17) – ressemble beaucoup aux débuts chaotiques d’Olicity. James souffre également d’une écriture au mieux moyenne depuis le commencement. Néanmoins, l’arrivée de Barry et les conseils de Cat, puis de Lucy, font beaucoup de bien et permettent de nombreux moments d’humour de la part de Winn et une accélération de l’histoire. À la fin de World’s Finest, Kara prend enfin une initiative, donnant lieu à un moment que les fans attendaient depuis longtemps… juste avant que Non – comme à son habitude – réussisse à tout gâcher.

La partie la plus intéressante évoquée dans les derniers épisodes de Supergirl concerne donc les conséquences du passage de Kara par le côté obscur de la Kryptonite au sein de Falling (1.16). Le public ne fait plus confiance à sa super-héroïne, alors que certaines personnes ont même peur d’elle. Comme Oliver Queen avait pu le faire pour Barry, ce dernier va transmettre un peu de son expérience à Kara dans une très jolie scène sur le balcon de CatCo – l’endroit où il faut être pour dévoiler ses sentiments.

Barry Allen : What do you say we step away from the nice lady. Settle this like women ? What? There’s more of you guys than me.

Pour regagner la confiance des gens, Supergirl doit affronter un sacré duo : Livewire et Silver Banshee, anciennement Siobhan Smythe. Les combats ne sont pas très impressionnants, malgré des effets spéciaux de très bonne qualité. L’important se trouve de toute façon ailleurs : voyant à nouveau la capacité de Supergirl à se sacrifier pour sauver les autres, le public décide de la soutenir face à ses ennemies. La scène est forte et émotionnelle, malgré le côté un peu décevant, résultant du fait de ne pas avoir vu un réeelle confrontration entre super-héros et super-vilaines.

World’s Finest est une véritable réussite, incarnant l’essence de ce qui fait Supergirl : c’est frais, joyeux, parfois niais mais souvent bien plus intelligent qu’on ne le pense. Humour, action et personnages en pleine forme (Lucy Lane a fortement gagné en intérêt depuis deux épisodes), les scénaristes ont réussi leur pari. Si Supergirl est renouvelée, j’attends une nouvelle rencontre l’année prochaine !