Sam et Dean enquêtent sur d’étranges morts qui leur permettront de découvrir un jeune garçon très puissant. Castiel offre alors une solution qui ne va pas plaire aux frères Winchester : le tuer.
Comme c’est déjà arrivé par le passé, cet épisode va passer par plusieurs phases. On commence par des meurtres étranges, on enchaine avec une légère touche de comédie avant de terminer sur un ton assez grave qui appuie des enjeux massifs.
L’idée est de faire un parallèle entre ce qu’on vécut Sam et Dean et ce qui pourrait arriver à un jeune garçon, Jesse, qui est pour le moment innocent, mais qui pourrait devenir la plus forte des armes de Lucifer. À la différence des Winchester Bro. , Jesse va se voir présenter à lui l’opportunité de choisir quelle voie emprunter.
Le tout prend place dans un épisode intelligemment construit, notamment grâce à la création du background de Jesse, de sa naissance aux premiers incidents. L’intrigue a été bien pensée et la montée en puissance des enjeux permettent de réellement être pris par son intensité. À cela, ajoutons que les petites touches d’humour sont bienvenues pour éviter que l’on tombe par moment dans le pathos ou dans une ambiance vraiment neurasthénique.
Bref, il n’y a pas grand-chose à redire de cet épisode qui arrive à bien doser tous les ingrédients qui font la force de la série. Ajoutons que l’on retrouve enfin le duo Sam et Dean vraiment fonctionnel, comme on ne les avait pas vus depuis longtemps, sans cette couche de doutes et de craintes qui entachait leur relation et qui finissait par devenir trop lourde pour le bien-être de la série.
C’est donc ce que l’on pourrait assimiler à un retour en force plutôt réussi. Il arrive au bon moment, car la saison n’a jamais eut des enjeux aussi élevés et qu’il aurait été dommage que l’on continue à subir des ressorts dramatiques devenus trop redondants.
Au final, derrière son aspect banal, I Believe the Children Are Our Future nous livre une intrigue aux propensions épiques avec une touche de sensibilité et de réflexion.