Sam se réveille un mardi, il va avec Dean prendre son petit déjeuner et vont enquêter sur une disparition. Dean se fait tirer dessus et meurt. Sam se réveille alors une nouvelle fois sur la musique du groupe Asia. La journée recommence. Et à chaque fois, Dean se fait tuer.
Un concept vieux comme… Je ne sais pas, ma plus vieille référence du genre remontant simplement à Groundhog Day / Un jour sans fin, film avec Bill Murray et Andy McDowell de 1993. Et que si vous ne l’avez pas vu, il me semble légèrement incontournable.
C’est ainsi que l’idée de faire revivre le même jour à un protagoniste s’est imposée dans le genre fantastique/SF. Pour le meilleur et pour le pire, cela n’aboutissant pas toujours sur un bon résultat.
Les mieux réussis sont souvent ceux qui jouent la carte de l’humour. Pour cet épisode de Supernatural, nous sommes à mi-chemin entre la réussite et l’échec. On regrette que la victime de cette boucle temporelle ne soit pas Dean, au lieu de Sam. Au début, cela n’est pas gênant, Sam vit ses journées, voyant son frère mourir. Quelques bons moments, d’autres moins. Seulement au lieu de rester dans la simple exploitation de l’idée, l’épisode va être rattaché à un autre, un méchant que nous avons eu l’occasion de voir la saison passé, que les frères Winchester croyaient avoir tué.
Il vient se venger, et se venger de Sam. Quoi de pire pour lui que d’assister à la mort de son frère, éternellement ? Le conflit spirituel s’impose, car c’est une situation à laquelle Sam devrait pourtant se préparer, il n’existe pour le moment aucun moyen de sauver Dean de la mort. Alors, au lieu de prendre une tournure plus décontractée, l’épisode s’oriente vers une ambiance plus sombre, servi par un Sam prêt à tout pour mettre fin à son propre enfer.
L’épisode démarrait somme toute assez bien, et malheureusement, la tournure des évènements va venir gâcher une histoire qui aurait pu se révéler sympathique. Il est assurément difficile avec un concept déjà exploité à maintes occasions de faire original, mais cela n’empêche pas pour autant d’aboutir à un résultat agréable. Ici, à l’arrivée, c’est assez mitigé.