Sam et Dean partent à la poursuite d’un joueur de poker qui joue avec des années de vies. Bobby y voit une possibilité de regagner sa jeunesse, mais va perdre, poussant Dean à regagner des années pour lui, mais il va perdre à son tour.
Avec l’Apocalypse, on pouvait croire que nous n’allions pas avoir, cette saison, la petite période d’épisodes tragicomiques qui nous éloignent quelque peu de soucis d’un quotidien bien dramatique.
L’idée du jour est donc celle d’un jeu de poker dans lequel on y joue des années de vie. Le résultat d’une partie donnera un Dean retraité – interprété par Chad Everett –, devant vivre avec le poids des âges, mais qui a toujours la même mentalité, ce qui n’aide pas vraiment .
Sam, papi Dean et Bobby cherchent donc un moyen de renverser la situation et se retrouvent dans une impasse. Il faut dire que le méchant du jour – joué par Hal Ozsan – n’est pas vraiment méchant. Il est juste et même généreux. Le jeu est le jeu et il est prêt à perdre de temps en temps pour aider. En soi, les gens qui se lancent dans des parties le font de leur plein gré, connaissant les conséquences. Ils ne peuvent que se blâmer eux-mêmes, mais nous, on veut que Dean redevienne jeune, car même s’il est marrant vieux, ça ne peut pas durer.
C’est là qu’intervient Lia – jouée par Pascale Hutton – qui collecte elle aussi les années, mais n’en veut plus. Derrière tout ça, nous avons donc une backstory plus personnelle qui donne un peu de force à la chute de l’histoire. Mais c’est à peu près tout, car l’intrigue repose principalement sur le fait que Dean est vieux. C’est bon pour l’humour, c’est bon pour créer des enjeux, mais la fin est prévisible et si on peut apprécier l’idée, elle est quand même un peu faible.
Il est donc bon de noter qu’au moins, à la fin, Bobby a le droit à quelques instants pour faire le point sur sa situation actuelle. Un moyen de toucher à une corde sensible et d’apporter une petite plus-value, mais sans plus. The Curious Case of Dean Winchester est un épisode de distraction et ce ne sera surement pas le seul, car on a déjà connu ça la saison dernière, cette vague bien légère qui précède la déferlante de drame.