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Surviving Jack : The Chris Meloni Show (pilote)

surviving jack 1x01 - Surviving Jack : The Chris Meloni Show (pilote)

Quand Joanne reprend ses études, elle laisse Jack en charge de l’éducation de ses enfants. Ceux-ci ne sont pas au bout de leur peine avec un père aussi strict et étrangement motivé à ne rien laisser passer.

Après Shit My Dad Says, Justin Halpern adapte un autre de ses romans en série, I Suck at Girlsir?t=critictoo 21&l=as2&o=8&a=0062199617 - Surviving Jack : The Chris Meloni Show (pilote). Cela donne alors Surviving Jack ou l’histoire d’un adolescent qui reçoit des leçons de vie de la part de son père juste, mais rigide et qui n’a pas sa langue dans sa poche. Celui-ci est interprété par Chris Meloni, ce qui est le principal attrait de la série, mais aussi sa force première.

Loin de New York Unité Spéciale et autres Oz, Meloni s’est plus d’une fois fait remarquer dans des comédies. Il se retrouve donc ici dans son élément. Il incarne alors Jack, un ancien militaire devenu oncologue. Quand sa femme (Rachael Harris) reprend ses études, il hérite d’un nouveau rôle au cœur de la famille, devant prendre en charge de l’éducation des enfants, Frankie (Connor Buckley) et Rachel (Claudia Lee). Le twist est que cela se déroule au début des années 90.

Placer l’histoire dans cette période est visiblement important pour les scénaristes qui veulent montrer ce que c’était d’être adolescent avant l’arrivée d’internet – un peu comme le fait également à sa façon la comédie ‘80s The Goldbergs sur ABC. L’attrait principal parait néanmoins être limité à la possibilité d’utiliser un maximum de hits musicaux de l’époque, ce qui devient vite lassant. Les autres références culturelles, comme le gag récurrent sur Jurassic Park ou le clin d’œil à Christian Slater, fonctionnent mieux, mais ne sont que des gadgets pour nostalgiques.

Si on enlève tout cet habillage légèrement rétro, on se retrouve avec une comédie familiale relativement classique. En termes de thématiques, ce premier épisode n’offre réellement rien de frais à nous servir. Tout ce qui concerne Frankie sent le réchauffé et le peu qui est proposé à Rachel ne vaut pas plus.

La grande réussite de ce pilote est donc Jack. Chris Meloni prend tout ce qu’on lui donne et élève le niveau du mieux qu’il peut. Il parvient alors à honnêtement faire rire en délivrant ses dialogues en jouant autant sur le côté rigide de son personnage qu’en appuyant sur les bonnes touches pour ne pas virer à la caricature. Il sait visiblement ce qu’il fait et cela transpire à l’écran. Il ne peut par contre pas vraiment lutter contre le côté poussif de certaines situations.

Surviving Jack est indéniablement perfectible à plus d’un niveau. Ce pilote montre clairement les défauts qui devront être corrigés sans tarder. Ainsi, si on nous sert des storylines moins clichées et si la musique se clame un peu, il se pourrait que Chris Meloni parvienne à véritablement porter l’ensemble sur ses épaules jusqu’au bout. Dans le cas contraire, il risque de rapidement donner l’impression qu’il traine derrière lui des bagages inutiles.