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Séries The Sarah Connor Chronicles : Il y a 10 ans, Terminator renaissait en série

The Sarah Connor Chronicles : Il y a 10 ans, Terminator renaissait en série

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The Sarah Connor Chronicles - The Sarah Connor Chronicles : Il y a 10 ans, Terminator renaissait en série

Depuis Terminator 2 : Le Jugement dernier, la célèbre franchise lancée par James Cameron en 1984 a aligné des films toujours plus décevants les uns après les autres. Néanmoins, il y a 10 ans de cela, la série Terminator : The Sarah Connor Chronicles montra que ce n’était pas une tâche impossible de livrer quelque chose de créativement intéressant dans cet univers, et ce, même si elle fut annulée au terme de sa saison 2 sans que cela ne fasse de vagues.

Lancée en 2008 sur FOX, The Sarah Connor Chronicles s’installa dans la continuité de T2 avec une histoire qui débute en 1999. On y retrouve Lena Headey dans la peau de la fameuse Sarah Connor. Cette dernière vit une existence en apparence calme sous une nouvelle identité avec son fils quand un Terminator apparait pour les tuer. La folie reprend et, comme toujours, un second modèle a été envoyé pour les aider. Cette nouvelle machine – qui se fait appeler Cameron – les aide à fuir dans le temps, les entrainant en 2007.

La guerre est donc de retour. Il faut de nouveau détruire Skynet avant le soulèvement des machines. Après une courte et parfois maladroite première saison, les choses se mettent en place et les Connor arrêtent de courir pour passer à l’offensive. Ils ne sont pas les seuls, étant donné qu’un autre voyageur temporel les aide, Derek Reese, l’oncle de John.

Profitant de l’espace offert par le format épisodique, The Sarah Connor Chronicles ne se contente pas de délivrer de l’action. En fait, c’est plutôt l’inverse, puisqu’il est avant toute chose question de définir ce qui fait une famille et ce qui caractérise véritablement l’humanité. Les scénaristes, menés par Josh Friedman, engagent leur récit sur un plan plus métaphysique qui permet de pousser l’exploration des motivations des personnages à l’extrême, gagnant de cette manière une sensibilité peu commune et relativement inattendue.

Ainsi, entre Cameron (Summer Glau) qui apprend à imiter les émotions humaines d’une manière qui étend les thématiques du second volet de la franchise à Sarah Connor dont les problèmes psychologiques alimentent l’impression de danger, le show progresse en brouillant les pistes. Au milieu, John tente de comprendre l’homme qu’il est censé devenir.

En suivant ses différentes voies, The Sarah Connor Chronicles utilise pleinement les bases posées par les deux premiers films Terminator afin de mieux développer sa mythologie et, surtout, pour donner corps à ses protagonistes iconiques d’une façon qui n’était pas envisageable au cinéma. Concrètement, la série complète l’histoire avec intelligence en permettant aux personnages de faire plus que réagir à une situation.

Malheureusement annulée au bout de deux saisons, FOX préférant à la place poursuivre DollhouseThe Sarah Connor Chronicles avait encore beaucoup de choses à raconter. Néanmoins, ses 31 épisodes forment un tout assez complet qui s’inscrit donc parfaitement dans la franchise en y apportant des idées et des développements originaux. Elle demandait certes un investissement notable de la part des spectateurs, mais délivra tout ce qu’elle promettait.