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Séries The 100 devrait peut-être arrêter de s’inspirer de Battlestar Galactica

The 100 devrait peut-être arrêter de s’inspirer de Battlestar Galactica

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The 100 Saison 3 - The 100 devrait peut-être arrêter de s’inspirer de Battlestar Galactica

Personne ne pourrait nier l’importance de Battlestar Galactica dans le domaine de la science-fiction à la télévision. Lancée en 2003, elle s’est rapidement imposée comme étant une incontournable dans le genre et, que l’on aime ou non sa conclusion, cela ne peut pas être contesté.

Naturellement, les références à cette série ont été nombreuses durant les 10 dernières années, mais ce que font les scénaristes de The 100 va plus loin qu’un simple clin d’œil, puisqu’ils recyclent une partie du show de Ronald D. Moore.

Il n’y a clairement rien de mal à s’inspirer des grandes qui ont précédé, mais l’intrigue de la troisième saison sur l’extinction de l’humanité ressemble par moment un peu trop à du BSG et pas assez à du The 100.

Bien entendu, nous n’avons pas de Cylons. À la place, nous avons une intelligence artificielle qui s’habille en rouge pour conseiller un mégalomaniaque. Jaha est le nouveau Baltar, celui qui créa sa religion. ALIE est la nouvelle Numéro 6, celle qui a visiblement décidé qu’exterminer l’humanité était une bonne solution.

Les ressemblances sont en tout cas plus nombreuses encore. Par exemple, nous avions naturellement 12 colonies dans l’espace, il n’est donc pas surprenant que la 13ème était celle que les Cylons ALIE cherchait à trouver… la Terre.

Sans surprise, les scénaristes de The 100 s’inspirent également d’autres œuvres importantes de la SF contemporaine, comme le fait qu’ALIE s’impose de plus en plus comme étant la reine des Borgs de Star Trek ou encore toutes les références à Lost qui ponctuent la série depuis longtemps maintenant.

Le problème n’est pas tant que l’équipe menée par Jason Rothenberg puisent leurs idées dans d’autres shows, c’est même une bonne chose à un certain degré. Le souci est que cela transforme l’histoire de manière assez dramatique. L’ennemi perd de sa tangibilité et l’introduction des concepts contraste fortement avec tout ce qui a été fait avec les Grounders, même si cela est amené via un angle religieux.

D’une certaine manière, The 100 reconnecte avec ses origines purement SF qui s’étaient quelque peu effacées en saison 2. Par contre, en faisant ça, la série sacrifie une partie de ce qui lui permit d’affirmer sa personnalité. Si trouver une nouvelle approche pour faire évoluer les relations entre les Grounders et Arkadia était compliqué sans un antagoniste commun pour les unir, peut-être qu’une autre route aurait pu être suivie.

Il reste néanmoins quelques épisodes pour que cette troisième saison reconnecte avec ses forces. C’est un challenge notable sans les personnages qui ont été éliminés récemment, mais ce n’est pas impossible. En attendant, cette façon de puiser un peu trop dans Battlestar Galactica et ses consœurs gagnerait à être moins visible de manière à ce que The 100 ne perde pas ce qui la caractérisait réellement.