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Séries The 100 The 100 : Les morts avant la tempête, mais le soleil revient (1.05 à 1.07)

The 100 : Les morts avant la tempête, mais le soleil revient (1.05 à 1.07)

The 100 1x07 - The 100 : Les morts avant la tempête, mais le soleil revient (1.05 à 1.07)

Arrivée à la fin de sa première mi-saison, The 100 confirme autant ses qualités que ses défauts. Enfin, c’est probablement un peu fort de présenter cela comme ça, car certains mauvais côtés tendent à s’estomper. Cela n’est pas le résultat d’une évolution drastique de la tonalité générale du show, mais plus d’une progression naturelle des histoires qui commencent à gagner en consistance.

Le problème majeur persistant reste sans surprise les romances adolescentes. Comme on pouvait s’en douter, le timing pitoyable de Raven a fait des dégâts. Elle arrive sur Terre au moment où cela devient sérieux entre Finn et Clark. Heureusement que l’on peut compter sur Bellamy pour empirer la situation générale pour tout le monde, sinon cela aurait pu rendre les retrouvailles encore plus inconfortables qu’elles ne l’étaient déjà. Le souci est que ce triangle amoureux n’a vraiment aucun intérêt. À dire vrai, Finn n’a aucun intérêt. Il est le genre de personnage dont l’utilité est imposée plus que démontrée. C’est d’autant plus dramatique que, contrairement à Clark, Bellamy ou même Octavia, le seul semblant de backstory qui existe à son sujet découle de Raven, et celle-ci – présente depuis deux fois moins longtemps – se montre déjà bien plus étoffée qu’il ne parait pouvoir le devenir un jour.

Il n’est pas l’unique personnage à poser problème, les adultes sur l’Ark méritent plus ou moins tous de faire un tour dans le sas de décompression et de ressortir du mauvais côté. C’est un constat assez regrettable, car c’est censé être la partie qui doit élever le show au-dessus des standards de The CW. Offrir des dilemmes moraux est une chose, mais ne par réussir à les mettre en perspective sans virer dans le pathos en est une autre bien problématique. La direction prise par les jeux de pouvoirs dans la station ne parait pas permettre d’aider tout ceci à évoluer dans le bon sens.

Tout n’est donc pas pour autant si gris dans le monde de The 100, puisque les jeunes délinquants sont enfin confrontés à la menace « grounders ». L’approche est indirecte, car il ne faudrait pas gaspiller toutes les cartouches en une fois – sans parler du fait que Finn est là pour ralentir les choses, naturellement. En tout cas, laisser derrière les psychopathes du camp et se tourner vers l’ennemi extérieur ne peut qu’élargir à l’univers du show et offrir des enjeux possédant une dimension dramatique plus profonde. Pour le moment, liquider des jeunes que l’on ne connait pas et blesser ceux avec lesquels on est tout juste familier est déjà redondant. Les Grounders apportent plus de possibilités et ils ne sont rien de plus qu’un concept à l’heure actuelle.

L’avantage d’avoir cet ennemi est que cela donne l’impression que la Terre n’est pas simplement qu’un petit coin de forêt, qu’elle est faite de dangereux inconnus. Certes, on nous le suggère depuis le début, mais ce n’est que maintenant que les choses se concrétisent. Il sera donc intéressant de voir jusqu’où cela pourra aller. D’ailleurs, il ne serait pas stupide d’envoyer un groupe explorer ce nouveau monde. Peut-être que cela ajoutera un sens de l’aventure à l’ensemble, ce qui ne serait pas de trop.

En tout cas, les épisodes 5 à 7 de cette première saison laissent apercevoir un avenir plus engageant pour The 100. Cela manque toujours bien souvent de logique et la gravité des thématiques est majoritairement exposée de façon poussive, mais si les scénaristes réussissent à réellement définir plus largement l’univers du show, il se pourrait que le potentiel du pitch de départ obtienne une base solide pour être exploité convenablement.

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