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Séries The 100 : La Dernière Vallée (5.13 – fin de saison)

The 100 : La Dernière Vallée (5.13 – fin de saison)

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the 100 saison 5 episode 13 - The 100 : La Dernière Vallée (5.13 – fin de saison)

Cette critique contient des spoilers majeurs sur la conclusion. Vous voilà prévenus !

Avec un bond dans le temps de 6 ans, la saison 5 de The 100 avait une nouvelle conjoncture à exploiter. L’équipe créative avait placé ses principaux personnages dans des situations compliquées et différentes ayant pour effet de les transformer. Ils ont ainsi évolué loin les uns des autres et certains comme Octavia ont dû commettre des atrocités pour assurer la survie de tous et au nom du pouvoir.

Cependant, le showrunner Jason Rothenberg et ses scénaristes sont vite retombés dans leurs petites habitudes pour nous proposer un énième conflit, une guerre sur une terre post-apocalyptique où les humains ne peuvent pas se parler pour assurer la propre survie de l’espèce. Au lieu de cela, la destruction est ce qui domine en général.

La saison fut dès lors construite, avec ses hauts et ses bas, pour nous mener à l’ultime confrontation entre le peuple dirigé par Heda/Madi et le groupe de McCreary. Dans l’ensemble, cet épisode 13 déroule un scénario presque trop manichéen dans sa première partie, un qui empêche vraiment d’imaginer que quiconque est véritablement en danger.

Que ce soit Murphy qui est blessé ou encore Kane entre la vie et la mort, rien ne laisse penser que quelqu’un qui importe va mourir. The 100 n’étonne plus ainsi, la saison ayant par ailleurs manqué en éléments de surprises et en retournements imprévisibles.

Faire un bond de 6 ans dans le temps n’était donc pas assez pour que l’équipe créative parvienne à se renouveler complètement. Voilà le point que l’on peut tirer lorsque l’on arrive au terme de cette saison 5.

Come to the bridge. We’re deciding the fate of the human race… again.

Cet épisode 13 peut en vérité être découpé en deux parties. La première sert à mettre un point final au conflit qui a occupé la saison. La seconde est là pour mener l’histoire vers une forme de conclusion et ouvrir la porte sur quelque chose de nouveau.

Ainsi, après tout ce temps, nos survivants s’envolent encore une fois pour l’espace. La destruction de la dernière vallée possède un certain symbolisme, mais l’épisode s’arrête à peine dessus. Il n’y a plus rien à sauver pour le moment.

Ce n’est pas la première fois que la série nous présente une telle situation, et il était temps pour elle d’approcher le problème sous un nouvel angle. À force de s’entretuer et de tout détruire, il n’y a logiquement plus rien qui parvient à vivre sur cette planète. L’espèce humaine est continuellement mise en danger par ses propres actions pour assurer sa survie.

Reste que cette seconde partie d’épisode se repose solidement sur Monty et Harper, deux personnages qui ont toujours mérité mieux que ce que les scénaristes ont bien voulu leur offrir, pour délivrer à la fois optimisme, rires, pleurs et mélancolie.  Il n’y a bien que Monty pour instiller un soupçon de poésie dans cet univers, et jusqu’au bout il aura incarné le sacrifice et l’espoir, deux mots importants pour la survie de l’espèce humaine.

The 100 revient inexorablement à ses origines en revisitant un peu sa formule. La série nous place alors face à une situation faisant écho aux débuts et qui pourrait très bien servir de fin. Il est dès lors tout à fait possible de s’arrêter là.

Cette fin ouvre en même temps de nouvelles possibilités pour la suite. Un bond de 6 ans n’était donc pas suffisant pour en arriver-là, il en fallait bien plus important qui offre l’opportunité à la série de changer d’approche et d’environnement pour évoluer, de s’éloigner d’un monde apocalyptique constamment en guerre pour quelque chose de différent. Reste à découvrir si oui ou non c’est bien ce que compte faire l’équipe créative en saison 6.

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