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Séries The 100 : Le palais de la mémoire (6.07)

The 100 : Le palais de la mémoire (6.07)

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the 100 saison 6 episode 7 - The 100 : Le palais de la mémoire (6.07)

Après la révélation non surprenante d’une Clarke encore vivante, mais qui n’a plus le contrôle de son corps, les scénaristes de The 100 se recentrent sur la jeune femme qui avait quitté les devants pour laisser la place (contre son gré) à Josephine Lightbourne VIII.

Nous plongeons donc dans la tête de Clarke Griffin pendant 45 minutes, pour une introspection peu originale de cette leader au sens de survie ultra-développée, avec un penchant pour le sacrifice qui l’est tout autant. Clarke est destructrice autant pour les autres que pour elle-même. Face à elle, nous avons une Josephine toujours agaçante — et Sara Thompson est plutôt bonne à jouer de tous les tics insupportables du personnage — qui possède des similitudes intéressantes avec Clarke, dont un sens de survie tout aussi notable.

L’équipe créative de The 100 a la judicieuse idée de se concentrer entièrement sur ce qui se produit dans la tête de Clarke, évitant de se perdre dans les méandres des autres intrigues malformées de cette saison 6. Certes, les petites interruptions sur les yeux de Clarke/Josephine sont un brin ridicules, mais peu nombreuses.

Ce petit tour dans le palais de la mémoire de Clarke nous permet surtout de revisiter le passé, en compagnie de visages familiers, des projections de Clarke qui servent un but bien spécifique. Si The 100 ne brille jamais dans son exploitation de concepts de science-fiction, avant tout car la série passe peu de temps à chercher à être cohérente, l’épisode pose rapidement les règles du jeu et va s’y tenir. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus original et surprenant en la matière, mais l’essentiel ici est que cela tienne la distance.

On revisite les thématiques classiques lorsqu’il est question de Wanheda, entre autres le nombre de morts qu’elle a causé pour la survie de son peuple. Entre son sens du devoir, le poids de la culpabilité et la nécessité de continuer coûte que coûte, Clarke s’affiche comme aussi résiliente que fragile. Un paradoxe que l’épisode met bien en valeur. Cet exercice a également le mérite d’aider à reconnecter sur un plan émotionnel avec Clarke, dont les épreuves au fil du temps et le comportement irrationnel a eu raison du bien que l’on pouvait penser d’elle. Si l’épisode recycle les mêmes refrains, il y a néanmoins une pertinence à les utiliser ici, au moment où le personnage se confronte à sa propre existence — et doit trouver une raison d’exister.

Bien évidemment, les scénaristes ne font pas dans la dentelle lorsqu’il est de nous dépeindre des adversaires qui sont finalement ignobles dans leurs us et coutumes et qui légitiment dès lors la nécessité de prendre les armes. Ce n’est pas Josephine qui va complexifier les problématiques morales de la série. On connait la chanson, et c’est toujours la même.

On peut néanmoins largement se satisfaire d’un épisode de The 100 qui réussit à se concentrer sur l’essentiel pour faire du développement de personnage — pour Clarke et Joséphine —, exploite à bon escient d’anciennes figures que l’on apprécie de revoir — et fait évoluer dans une direction attendue, mais nécessaire sa principale intrigue.

Ndlr : Ilona ne pouvait pas couvrir l’épisode de The 100 cette semaine, mais elle est de retour dès le prochain épisode !

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