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Séries The Blacklist : Quand Red trouve finalement un antagoniste à sa taille

The Blacklist : Quand Red trouve finalement un antagoniste à sa taille

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The Blacklist Saison 4 Episode 20 - The Blacklist : Quand Red trouve finalement un antagoniste à sa taille

Cet article couvre les épisodes 19 à 21 de la saison 4 de The Blacklist.

Cette saison 4 de The Blacklist ne sera pas la dernière. Le renouvellement a été officiellement annoncé et Red sera ainsi toujours en activité l’automne prochain sur NBC. Malgré cela, depuis le retour de la série ce printemps, l’impression de se diriger vers une conclusion est bien présente.

Mr Kaplan (ou Kate) s’oppose donc à son ancien allié et ami. Elle est convaincue que Raymond Reddington doit être arrêté et, jusqu’à un certain point, elle n’a pas forcément tort. Cela est d’ailleurs admis à demi-mot par Elizabeth et ses collègues du FBI. Le souci ici est cependant tout autre, puisque ce sont les méthodes employées par Kate qui sont problématiques.

Concrètement, si elle s’était contentée d’abattre Red au milieu de la rue, il y aurait eu peu de monde pour se plaindre. À la place, elle a décidé de faire des dommages collatéraux pour affaiblir son ennemi. Dans le processus, il y a donc des innocents qui sont touchés et Kate développe une logique difficilement acceptable pour le FBI, en particulier quand elle manipule Ressler pour arriver à ses fins.

Le génie de placer Mr. Kaplan du mauvais côté de la barrière est que cela permet de boucher les trous de la mythologie, mais surtout de mettre en valeur qui est vraiment Red en tant que personne. À ce stade, The Blacklist ne peut que bénéficier d’une mise en perspective de la relation conflictuelle qui est en son cœur. L’association criminel/force de l’ordre qui est loin d’être originale dans les séries américaines a toujours été séduisante dans cette série, car Raymond Reddington est irrécupérable. C’est un tueur, un voleur, un maitre chanteur et il ne sert que ses intérêts — et ceux d’Elizabeth.

Concrètement, on évite la traditionnelle histoire de rédemption et c’est pour cette raison que voir Mr Kaplan passer du côté obscur est efficace. Après tout, au sein de l’organisation de Red, elle est toujours apparue comme faisant partie des « bonnes » personnes. Maintenant, elle s’est elle-même inscrite sur la blacklist et montre que ce qui différencie Raymond des autres est qu’il sait quelles limites dépasser et quand le faire.

En tout cas, Kate est une antagoniste qui a quelque chose qui manquait sérieusement à Alexander Kirk, il est aisé de s’investir dans ce qui lui arrive. Les récents développements ont renforcé cela en l’humanisant toujours plus. Elle n’est pas cette légende urbaine que l’on a passé une demi-saison à nous vendre et qui n’est finalement pas de taille face à Red. Elle tient la mesure et il y a de véritables conséquences à ses actions.

Dans ce sens, introduire l’agent Julian Gale du FBI (Enrique Murciano) pour qu’il se lance à la poursuite de Reddington au non du FBI est pertinent. L’acteur en fait certes trop et cela donne par moment l’impression qu’il n’est pas dans la même série que les autres, mais Gale devient ainsi l’électron libre qui pourrait nuire à tout le monde. Ironiquement, il n’est finalement que le résultat des agissements de Red. Avec lui arrive l’idée que toute l’unité de Cooper est en danger, autant que Red, Elizabeth et Kaplan.

Concrètement, The Blacklist ne va pas s’arrêter là, mais si cela avait été le cas, les scénaristes ont tout mis en place pour nous mener vers ce qui pourrait être une conclusion définitive. Ces récents épisodes montrent bien qu’il n’est plus possible de faire marche arrière. Tout le monde est blessé, tout peut se passer et choisir un camp est difficile. Avec maintenant plus que deux épisodes en stock, cette saison 4 a tout pour se finir sur la clôture d’un chapitre majeur. Reste à voir si les scénaristes iront jusqu’au bout où s’ils trouvent une échappatoire pour réinstaller le statu quo qu’ils affectionnent tant.

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