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The Cape – Pilot (1.01)

The Cape 101 - The Cape – Pilot (1.01)

Vince Faraday est un policier à Palm City, où la corruption est proéminente au sein des forces de l’ordre et où Chess, vilain notoire remporte la bataille. Peter Fleming, grand patron de Ark Corporation, propose son aide pour arrêter le criminel, entrainant la police vers une voie de privatisation. Vince cherche à trouver sa place dans la nouvelle conjoncture et se retrouve rapidement accusé à tort d’être Chess.

Pour commencer l’année, NBC propose The Cape, de cette façon, elle ne place pas la barre très haut en exigence qualitative. Cela ne va pas être bien difficile de faire mieux. En attendant ce jour, elle y va franco, avec deux épisodes diffusés au sein de la même soirée – avant que la série ne prenne officiellement ses quartiers avec un épisode le lundi soir.

Le fait est qu’avec la naissance du héros – car c’est ce dont il est question dans ce pilote –, avoir plus de temps pour installer les personnages et le contexte était en effet pertinent. Si ce n’est que The Cape n’a pas été conçu ainsi, et que ce n’est pas à proprement parler une histoire s’étalant sur deux épisodes que nous avons le droit (le second épisode portant d’ailleurs un titre bien distinct, Tarot).

Ainsi, pour la mise en place et se faire une idée de la série, il n’y a pas besoin d’aller véritablement plus loin que ce pilote, nous installant Vince Faraday (David Lyons), policier noble et aimant sa femme et son fils, pris dans des changements de directives et la corruption. Pas d’inquiétude, notre homme ne fait pas partie de ceux-là, et d’ailleurs Orwell, blogueur mystérieux et extrêmement bien informé le sait. Seulement, Vince est destiné à devenir The Cape – héros d’une bande dessinée que lit son fils – et pour y arriver, il va bien entendu être accusé à tort, piégé par Chess (James Frain), le grand vilain et officiel adversaire… comme tout super héros qui se respecte, voyez-vous, il faut un ennemi de taille.

Rien ne nous est épargné ou presque dans l’exécution de cet épisode en charge de mener Vince Faraday vers son destin. Jonglant entre les stéréotypes du genre et la volonté d’en exploiter certains avec plus d’excentricité que d’autres, The Cape finit par simplement être submergé de dialogues à la qualité largement discutable et aux situations plus ou moins douteuses. La rencontre avec Orwell vers la fin de l’épisode illustre tout cela à la fois – c’est mauvais et mal orchestré (on pourrait dire la même chose pour la première confrontation avec Chess d’ailleurs).

Pourtant, malgré les grincements de dents accompagnant quelques passages, The Cape a un avantage indéniable : il se trouve que c’est regardable. Cela peut légèrement étonner, mais dans toute sa médiocrité, la série parait véritablement ne pas tabler bien haut et comme il est difficile d’avoir le sentiment qu’elle passe à côté du potentiel qu’elle se devrait d’avoir (et qui est pourtant là), ce n’est finalement pas si gênant que cela. Elle ne sent pas l’originalité à plein nez, vu qu’elle tend à embrasser son concept de super héros nous renvoyant ainsi vers d’autres histoires de ce genre, mais cela lui permet de donner le jour à un univers qui prend corps au sein de cet épisode – à la va-vite, mais c’est toujours cela de pris.

On ne peut pas dire que ce pilote soit donc plein de promesses pour l’avenir ; la barre a en tout cas été posée à un niveau qu’il ne sera pas bien difficile de lever, la série ayant des ingrédients qui rendent cela tout à fait plausible, même si cette introduction ne tend pas à nous laisser supposer que cela va arriver.