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The Cape – Scales on a Train (1.04)

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Cherchant toujours à révéler que Peter Fleming est Chess, The Cape utilise Dominic Raoul, aka Scales, qu’il se fait extorquer dans le but de le pousser à confronter Fleming au cours d’une soirée costumée qui a lieu dans un train, en compagnie de tout le gratin de la ville.

The Cape patauge durement cette semaine, entre une soirée thématique dans un train, le carnaval du crime de nouveau en action, un Peter Fleming coincé entre Scales et The Cape, et l’anniversaire du fils de Vince. Il y en a de tous les côtés, et rien ne semble vouloir prendre le dessus, quitte à ce que, pour le coup, rien ne soit décemment palpitant.

Il y aurait sûrement eu matière avec cette histoire de train – même si c’est peut-être un peu tôt dans la série pour nous faire ce coup-là. Quoi qu’il en soit, il y avait un potentiel indéniable, surtout que Richard Schiff en Patrick Portman est déjà de retour, et il est venu déguisé en The Cape. Malheureusement, il ne sera pas beaucoup utilisé, mais c’est lot de tout ce qui compose cet épisode.

On ne peut même pas compter sur The Carnival of Crime, déterminé à braquer le train (quelqu’un s’est rappelé qu’ils étaient des bandits !), mais qu’on ne verra quasiment pas à l’action. En fait, ils sont justes là pour perturber le plan sans saveur et plein de naïveté de Vince. Dommage, car notre équipe aurait pu aussi fournir au voyage une couleur plus extravagante, pour embrasser la thématique de l’épisode – ce qui arrivera au sein de quelques scènes.

La soirée dans le train sera ainsi avant tout perturbée par Scales, crapule sans sophistication, qui n’a pas sa place dans cet environnement, et qui se refuse à l’admettre. Du méchant basique – si on fait exception de son apparence – qui va enfoncer l’histoire dans un enchainement de peu de finesse et qui ne fait que renvoyer au fait que la série se doit de faire ouvrir les yeux à Vince. Notre héros ne s’affirme pas comme une lumière, et s’il est déterminé à montrer à Chess qu’il n’est pas aussi malin qu’il le croit, il a du pain sur la planche. Aveuglé par son envie de retourner chez lui – fortement appuyé par les 10 ans de son fils -, il ne parait aucunement se rendre compte de l’envergure de son adversaire et qu’il lui faudrait voir plus large et penser à un plan sur le long terme pour arriver quelque part. Cela lui échappe drôlement.

Tout ce qui compte, c’est son fils, et l’épisode joue donc avec ses histoires parents/enfants, sortant d’ailleurs Orwell de sa zone de confort. C’était clairement le but, ce qui au moins, porte ses fruits, même si elle se montre majoritairement passive. L’histoire se retrouve en plus hachée par des souvenirs de Vince avec Trip, ce qui casse singulièrement le rythme.

The Cape affirme ses difficultés avec cet épisode. Elle a clairement un but : Vince doit faire tomber Peter Fleming. Malheureusement, c’est le seul aspect qui parait avoir été déterminé, le reste est encore en balbutiements.