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The Cape – The Lich, Part. 2 (1.08)

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the cape 108 - The Cape - The Lich, Part. 2 (1.08)

Orwell est détenue en otage par The Lich, qui la drogue pour l’empêcher de bouger. The Cape, Max et Rollo partent à sa recherche, et Vince va devoir demander de l’aide à une personne chère pour parvenir à découvrir où se trouve son amie.

The Cape est un étrange mélange de scénarios douteux, de vilains imposants et d’idées pouvant être originales, voire parfois ambitieuses. Le tout au sein d’une série qui possède quand même une véritable identité visuelle.

The Lich s’inscrit parfaitement dans cette lignée, entre une ambiance poussée à son extrême par son grand méchant à la psychologie détraquée et totalement assumée, l’exploration de l’histoire d’Orwell, et un scénario sans rebondissements convaincants, ni d’étoffement digne de ce nom.

La première partie s’était achevée sur la révélation qu’Orwell se trouvait en compagnie de The Lich, et elle était prise entre ses griffes. L’épisode ne va pas chercher à aller plus loin, vu que tout ce dont il sera question pour Vince est clairement de découvrir où elle est détenue pour la libérer. Pour y parvenir, il devra même demander de l’aide à Dana, une initiative à la fois risible (toujours cette histoire de voix que ces amis/sa famille ne reconnaît pas) et pertinente (cela lui donne au moins quelque chose à faire).

Le fait est que c’est une recherche basique qui a lieu, et qu’il faut se tourner vers ce qui passe du côté d’Orwell pour que l’histoire puisse sortir du moule dans lequel elle est. The Lich est comme beaucoup d’autres, un méchant qui tient la mesure à l’aide d’une personnalité complètement déglingué, et qui parvient à remplir ainsi son contrat – même s’il ne fournit pas une grosse dose d’originalité, il impose les particularités de l’univers propre à la série.

En ayant drogué Orwell, il entraine cette dernière aux frontières entre la réalité et le rêve, nous offrant alors la possibilité d’en savoir un peu plus sur elle. Elle ne se dévoile pas complètement, exprimant aussi quelques troubles psychologiques familiaux, mais le concept permet d’offrir la possibilité de plonger un peu plus dans son histoire et sa psyché, ce qui serait impossible sans cela au vu de la nature même du personnage.

Enfin, cette seconde partie de The Lich parvient à ne pas susciter une once d’inquiétude pour ses personnages. Le danger ne se ressent pas, le scénario ne permettant quasiment pas de le voir naitre, à l’exception d’Orwell qui a réellement l’opportunité de sortir de son rôle et être alors le principal intérêt de l’épisode.

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