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The Crazy Ones : Robin Williams et la compagnie des barges (début saison 1)

The Crazy Ones saison 1 - The Crazy Ones : Robin Williams et la compagnie des barges (début saison 1)

Simon Roberts est l’un des dirigeant de l’agence publicitaire « Lewis, Roberts & Roberts ». Il travaille aux côtés de sa fille Sydney et, épaulé par une solide équipe, ils font tout pour rester dans la course aux contrats publicitaires.

The Crazy Ones est une nouveauté de la rentrée de CBS écrite par David E. Kelley (Ally McBeal, Boston Public). Elle signe le retour de Robin Williams en tant que tête d’affiche après 30 ans d’absence sur le petit écran, ainsi que celui de Sarah Michelle Gellar – après l’échec de la pénible Ringer.

Williams et Gellar jouent respectivement Simon et Sydney Roberts, un père et sa fille qui tiennent ensemble une agence publicitaire. Pour apporter toujours plus de clients à la boite, ils sont entourés par une équipe – formée par James Wolk, Hamish Linklater et Amanda Setton – qui est aussi déjantée que le patron. Ils sont ainsi prêts à tout (même se travestir !) pour gagner de l’argent. Il ne s’agit pas ici d’un monde de requins, simplement d’un endroit où on laisse sa folie s’exprimer.

Avec un tel casting, on pouvait penser que l’humour serait présent immédiatement. Si les situations s’y prêtent très souvent, il ne s’exprime pas vraiment dans les premiers temps. Les quatre premiers épisodes sont plaisants à suivre sans réussir vraiment à plus. Seul la figure incontournable qu’est Robin Williams parvient à s’impose grâce à la présence qu’il donne à son rôle. Il en ressort alors l’impression que chaque personnage a besoin de se définir par rapport à son patron/père pour exister.

Ce rôle de faire-valoir s’applique particulièrement à sa fille Sydney et Sarah Michelle Gellar reste alors bien trop souvent dans l’ombre de son collègue. Il faudra attendre l’épisode She’s So European (1.05) et une intrigue bien à elle pour que l’actrice révèle un potentiel comique et que le personnage se solidifie. Il en sera de même pour le reste de la distribution qui parviendra à trouver de la force et de la consistance par des histoires bien mieux ficelées et une écriture plus équilibrée, notamment au sein de Sydney, Australia (1.07).

Ainsi, la série parvient au fur et à mesure à trouver un ton qui lui sied bien, rendant les relations entre les différents membres de l’agence beaucoup plus crédibles et laissant aussi plus de place à l’humour pour s’imposer. Lauren (Amanda Setton) a encore un peu de mal à prendre les devants, contrairement à ses collègues masculins, même si ses punchlines sont régulièrement hilarantes.

Une des choses que The Crazy Ones arrive le mieux à mettre exploité est sans conteste ses guest-stars. Que ce soit Kelly Clarkson ou Josh Groban, les rôles à contre-emploi sont souvent une occasion de rire et d’offrir des variations intéressantes au contrat de la semaine. En espérant que la série parvienne à bien se servir de ses invités sur la durée.

Après neuf épisodes, The Crazy Ones se révèle être, pour ma part, la nouvelle comédie que je suis avec le plus d’enthousiasme et d’intérêt. Elle est loin d’être parfaite, mais démontre semaine après semaine qu’elle peut s’améliorer et réellement amuser.