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Séries Arrowverse The Flash : Fallout (1.14)

The Flash : Fallout (1.14)

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The Flash saison 1 episode 14 - The Flash : Fallout (1.14)

La séparation du Professeur Stein et de Ronnie a été effective, mais reste encore instable. Les deux hommes semblent être toujours liés au niveau psychologique. Le Général Eiling, décidé à récupérer Firestorm, s’emploie donc à les réunir.

Après la fin du mystère, la fin de l’affaire. The Flash conclut ici clairement son deuxième tiers de saison pour s’offrir un mois de pause avant de revenir pour le sprint final. Car Fallout ne va pas manquer de livrer, comme c’est devenu habituel, bon nombre d’informations sur de nombreuses histoires et personnages.

The Nuclear Man (1×13) avait laissé un peu de suspense quant à savoir si la séparation de Stein et Ronnie avait réussi. Si cet épisode va évidemment commencer par fournir les réponses à ce sujet, c’est plutôt du côté de la storyline secondaire que l’impatience était de mise. En effet, les révélations autour du meurtre de Nora Allen s’avèrent un peu plus passionnantes. Sur ce point, Fallout continue sur la lancée et c’est Joe qui va ouvrir le champ des possibles. Cette fois on y est, le voyage dans le temps, si peu probable avant la toute fin de saison, devient réalité dans les esprits et notamment celui de Barry. Une perspective réjouissante qui va pousser l’aspect fantastique du show encore un peu plus loin. Les dialogues de ce segment s’accompagnent de quelques références (évidentes, mais bien vues) ciné, où Harrison Wells peut laisser éclater son amour du Docteur Brown de Retour vers le futur de façon tout à fait personnelle.

Toujours en lien avec le voyage dans le temps, le Reverse Flash se montre enfin à visage découvert. Loin d’être une surprise évidemment, mais cela participe à installer avec flamboyance la suite. Si ce n’est que de manière furtive et que dans l’épilogue, son apparition promet le combat entre les deux Flashs, ainsi que la venue de Grodd. Créature totalement numérique, les effets visuels devront être à la hauteur pour rendre effrayante et monstrueuse la bête. Pour l’instant, la réalisation joue sur l’obscurité et n’offre que quelques plans furtifs. Pas de quoi arracher trois poils à un gorille donc, mais permettre un peu d’excitation sur ce méchant emblématique. De toute façon, si le personnage s’avère réussi, les SFX ne seront qu’un détail. Attention à ne pas trop jouer avec non plus jusqu’à sa révélation, la série a déjà beaucoup abordé le sujet et l’on en sait finalement pas (beaucoup) plus aujourd’hui qu’il y a treize épisodes. Trop de suspense tue le suspense…

Le sujet principal reste cependant Firestorm. Séparés, les deux personnages peuvent enfin cohabiter et développer leurs histoires. Fallout prend le temps de s’attarder sur la relation de Ronnie et Caitlin, mais n’oublie pas le professeur et son épouse. Un temps d’antenne partagé équitablement qui rend les protagonistes suffisamment attachants. La chute de cette intrigue apparaît logique et joue sur la corde sensible sans en faire trop, malgré des dialogues peu fins.

Nous arrivons donc ici à une conclusion. Marquée par quatre semaines de pause à venir, The Flash veut sans conteste montrer la fin d’un cycle pour enchaîner d’une traite les derniers épisodes. Nouveaux objectifs (Barry et le voyage dans le temps), nouveaux personnages (Grodd donc) et ambitions dévoilées (pour Harrison), il semble que tout soit mis en place pour – désolé – passer à la vitesse supérieure. Rendez-vous le 17 mars.