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Séries Arrowverse The Flash : Mauvais timing (1.15)

The Flash : Mauvais timing (1.15)

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The Flash saison 1 episode 17 - The Flash : Mauvais timing (1.15)

Mark Mardon, le frère du premier ennemi du Flash, revient à Central City pour se venger du détective West. Cisco décide de vérifier les théories de Joe pour découvrir les secrets du docteur Wells.

Reprise en dents de scie pour l’homme le plus rapide du monde. Comme depuis quelques épisodes maintenant, les scénaristes sont bien décidés à faire avancer les choses et à ne surtout pas laisser traîner leurs histoires. Ce Out of Time va encore une fois pousser le curseur un peu plus loin dans les développements des personnages et des secrets que chacun garde (ou gardait, maintenant). Mais il y a un gros problème.

En effet, il y a largement de quoi se réjouir en terme d’avancement et de dévoilement des cartes de chacun. The Flash entre à 1 000 à l’heure dans son dernier tiers de saison et exploite sa mythologie installée depuis son lancement sans retenir les chevaux. Cisco, Iris, Harrison, Barry et d’autres vont donner ou recevoir des informations qui vont changer le cours de leur existence. Mais comment est-il possible d’amener autant d’éléments aussi importants de manière aussi bancale et au cours d’intrigues aussi inintéressantes ? Si le voyage dans le temps reste encore un thème très présent dans cet épisode, il est difficile de concevoir un plus mauvais timing pour en parler…

C’est comme d’habitude, la relation Barry/Iris qui va plomber la quasi-intégralité de l’épisode. Que les sentiments sont dévoilés, soit, c’est même tant mieux tant les non-dits ne trompaient plus personne sauf les deux protagonistes depuis longtemps. De ce point de vue, Eddie semble être le plus malin de tous et subit moins l’épisode en prenant les devants de l’histoire. Mais la séquence finale, d’une bêtise affligeante, renvoie Barry et Iris à leurs pires travers. Au milieu d’une destruction imminente, pourquoi ne pas effectivement discuter de cela et de plus encore, le tout au milieu d’un parc rempli de badauds ? Il n’y avait probablement pas de plus mauvais endroit et moment pour une telle scène…

Mais s’il n’y avait que celle-ci. L’épisode est truffé de scènes un peu téléphonées, voire inutiles. Caitlin et Wells au Jitters, l’irruption de Mark Mardon dans le commissariat qui ne dérange visiblement personne, la capture de Joe et le discours de « grand méchant » sur la vengeance : tout cela est bien creux et manque grandement d’imagination pour combler les blancs entre les révélations. Heureusement qu’elles sont là, ces révélations, tant leur signification et leur importance permet d’oublier (relativement) la fadeur des intrigues qui les amènent.

Les secrets d’Harrison sont donc en partie révélés au grand jour. Si le docteur ne dit pas encore tout, il a le mérite de ne pas jouer sur les mots et d’être à peu près clair dans l’exposition des faits, choisissant de livrer seulement les informations qu’il souhaite livrer. C’est donc plus qu’un concept de voyage dans le temps qui nous est proposé, mais une possibilité de découvrir dans un futur proche une existence dans une époque différente pour certains protagonistes. Prometteur. De même, Barry commençant à entrevoir ses capacités d’ubiquité dues à l’augmentation de sa vitesse permet de rêver un spectacle total et renversant entre DES flashs jaunes et DES flashs rouges…

Au milieu de tout ça, difficile pour l’intrigue autour de Mark Mardon (liée à celle du pilote) et sa soif de vengeance de prendre corps. Si l’on n’a rien à reprocher à Liam « Spartacus » McIntyre, il est clairement posé là pour permettre au reste du casting de développer leurs histoires, et non la sienne.

Difficile de ne pas jubiler devant les révélations super-héroïques qui parsèment ce Out of Time. On aurait seulement aimé les voir intégrées dans un épisode un peu plus subtil et fin, qui n’aurait pas bêtement enchaîné les aveux et les scènes bouche-trou. Il ne semble pourtant pas très loin cet équilibre entre le spectaculaire et l’intime qui est censé animer The Flash, mais qui a pour l’instant rarement trouvé la formule.