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Séries Arrowverse The Flash : Gare au gorille (1.21)

The Flash : Gare au gorille (1.21)

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The Flash Saison 1 Episode 21 - The Flash : Gare au gorille (1.21)

Wells détient toujours Eddie et prépare quelque chose. The Flash et Joe, lancés à leur recherche, suivent une piste qui les emmène dans les égouts de Central City…

S’il n’y a pas été fait allusion (et heureusement !) à chaque fois, voici cependant 21 épisodes que le fameux Grodd avait été teasé pour la première fois. C’est très loin déjà, mais le pilote faisait état d’une cage réservée – et vide – au nom de Grodd dans S.T.A.R. Labs. Rarement vu, souvent abordé dans les séquences pré-génériques de fin, Gorilla Grodd, ou juste Grodd pour le moment, montre enfin le bout de ses poils pour affronter cette semaine l’homme le plus rapide du monde. Antépénultième épisode de la saison, Grodd Lives est-il à la hauteur des enjeux ? Le grand singe méritait-il 21 épisodes de bande-annonce ? La réponse est non.

Avant Grodd (qui va attendre la moitié de l’épisode pour se montrer), il faut « enchaîner » sur le dernier rebondissement de The Trap : Iris est enfin dans la confidence. Si l’explication de sa découverte était pour le moins douteuse, son traitement cette semaine va l’être tout autant. Les réactions de chacun pour justifier la mise à l’écart de la journaliste sont précisément celles que l’on attend, du « c’était pour te protéger » à « j’aurais été plus protégée si vous me l’aviez dit », chaque ligne de dialogue prononcée sur le sujet a déjà été rabâchée ailleurs mille fois auparavant. En résultent des séquences assez pauvres narrativement, où même l’émotion semble incapable de trouver son chemin parmi les répliques maladroites et prévisibles.

Pire, le jeu de tous, paralysés par l’impossibilité de réinventer ces scènes inévitables, en prend un coup. Les regards coupables de Caitlin, les yeux de cocker de Barry, la colère d’Iris… Même les blagues de Cisco, pourtant peu nombreuses, n’arrivent pas (toutes) à atteindre leur objectif. C’est long, c’est puéril et l’on attend que quelque chose se passe.

Dans une certaine mesure, seules les scènes confrontant Eddie et Wells prennent un peu plus de hauteur. Le scientifique, debout et toujours en mouvement, apparaît – logiquement – libéré et gambade joyeusement, en distillant lors de ses passages auprès de son otage quelques infos sur leur histoire commune, et future. Les dialogues sont pour le coup ici beaucoup plus palpitants et enlevés, et tout semble indiquer que d’autres scènes de ce type sont à venir. Reste à savoir si Eddie tombera dans les clichés en apprenant le futur de son couple, car le personnage ne semble pas percuter pour le moment que connaître le futur, c’est être en position de le changer…

Vient alors le gorille, d’abord sous des traits plus humains avec la manipulation d’une vieille connaissance, le singe se découvre à mi-parcours. Mais une réalisation qui manque d’ampleur quand il s’agit de le filmer et des effets spéciaux pas entièrement réussis (malgré de sympathiques effets de lumière, la créature reste très statique) font de cet évènement un rendez-vous manqué. La confrontation avec Joe semble toujours factice et le traitement enfantin du personnage, dû à une backstory expédiée et brouillonne, n’en font pour l’instant qu’un pantin qu’il est difficile de craindre. Les scènes d’action (les fameuses attaques psychiques, les quelques ralentis) relèvent cependant le tout pour rendre ces égouts un peu plus dangereux.

C’est donc encore un épisode de remplissage, puisque la confrontation des Flashs n’aura pas lieu aujourd’hui. Malgré la présence tant attendue du gorille, Grodd Lives n’a pas beaucoup d’arguments à faire valoir et semble empêtré dans ses obligations sentimentales. À deux épisodes de la fin, espérons que ce soit là les derniers égarements amoureux d’Iris et Barry, afin d’affronter pour de bon le Reverse Flash.

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