Barry décide qu’il est temps de se confronter à Zoom et met en place un dangereux plan pour y parvenir. Alors qu’Harrison le soutient, comme Iris, le reste de l’équipe émet des doutes sur sa volonté de se frotter à un ennemi si puissant si tôt.
Après avoir joué la carte du mystère au sein de la première saison de The Flash avec Harrison Wells, les scénaristes de la série ont choisi un angle plus frontal pour la seconde. Un choix qui évite de réutiliser les mêmes ficelles narratives, sans pour autant supprimer l’inconnu de l’équation. Dans le cas présent, qui est Zoom, ce vilain d’Earth-2 ?
Cette interrogation touche avant tous les fans qui spéculent comme seul un fan sait le faire, tandis que Barry ne s’arrête pas sur un tel détail. Après Reverse-Flash, le héros de Central City veut affronter au plus vite son nouvel ennemi dans le but de s’en débarrasser tout aussi rapidement dans cet épisode intitulé Enter Zoom.
Personne n’est surpris par le fait que cela est destiné à échouer, cela servant avant tout à imposer la menace que représente Zoom – la règle voulant qu’il soit plus dangereux encore que le méchant de la saison précédente.
Avant de voir Zoom en action, l’équipe de Star Labs doit trouver un moyen de le faire venir sur Earth-1 (l’idée d’aller sur Earth-2 n’est pas évoquée, le sera-t-elle un jour ?). Le Dr. Light/Linda Park entre ainsi en jeu pour insuffler une dose d’humour, soutenu par un Cisco décidément en très grande forme cette saison. Que ce soit avec ses versions cartonnées de l’équipe (surtout de lui-même) ou ses tentatives pour toucher Harry dans le but d’avoir une vision, l’ingénieur dynamise chacune de ses scènes et fait preuve d’un contrôle de lui-même impressionnant. En somme, Cisco est badass.
Enter Zoom s’attèle donc à préparer le terrain pour assurer que, justement, l’entrée de Zoom, soit mémorable. L’épisode tire par moment en longueur dans sa volonté de faire monter la tension autour de cette arrivée. Tout ce qui est fait pour faire patienter jusqu’à ce moment-clé n’est alors pas pertinent au même niveau. Patty Spivot n’étant pas touchée par ces enjeux, elle parait peu à sa place, alors que les dilemmes psychologiques de Barry soulevé par Joe intéressent peu. Cela ne devrait pas être le cas, mais les états d’âme du scientifique alourdissent le récit plus qu’ils ne le servent au sein de ce début de saison 2 de The Flash.
En vérité, Zoom étant juste un puissant adversaire pour Barry à ce stade, il faut se tourner vers Harrison Wells pour donner aux enjeux la dimension personnelle qu’ils réclament. Les scènes sur Earth-2 aident ainsi à mieux comprendre cette version du personnage et sa part de responsabilité dans ce qui se joue. Tout s’articule autour de sa fille, mais cela fonctionne – Tom Cavanagh continuant de délivrer une excellente performance.
La confrontation tant attendue entre The Flash et Zoom se révèle majoritairement à la hauteur des attentes, offrant une scène de combat inspiré qui nous montre concrètement la force de l’ennemi qui va demander de l’imagination pour être battu. Le besoin de Zoom d’afficher sa victoire tend par contre à briser quelque peu l’image du méchant à la nature mystérieuse que l’on pouvait avoir. Certes, il est évident qu’il y a quelqu’un sous le costume (qui possède une certaine carrure), mais il en impose plus quand il parle moins, tout simplement.
Si le cross-over Arrow/The Flash est pour bientôt et nous éloignera assurément de la mythologie du show au profit de Legends of Tomorrow, cette saison a définitivement pris son envol avec le précédent épisode. Enter Zoom confirme donc que la série, lorsqu’elle n’est pas occupée à préparer ce foutu ce spin-off, reste celle qui a su charmer avec sa première saison et n’a rien perdu de ses ambitions.
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