Aller au contenu
Séries The Flash : Une ombre tueuse (3.06)

The Flash : Une ombre tueuse (3.06)

the flash saison 2 episode 6 - The Flash : Une ombre tueuse (3.06)

Après les monstres dans l’épisode précédent, The Flash nous introduit à une ombre tueuse au sein de son nouvel épisode. Les scénaristes ne pourraient pas mieux afficher leur désintérêt pour le méta-humain de la semaine s’il le voulait.

Shade – titre de cet épisode 6 – nous pose avant tout un contexte particulier, avec un meta-humain venant créer quelques conflits et donner le jour à un sentiment de débordement. L’équipe a de nombreux problèmes à affronter, certains devant d’ailleurs être exposés pour prendre de l’ampleur.

C’est ainsi que l’on se retrouve avec 45 minutes qui partent quelque peu dans toutes les directions. En plus du méta-humain qui sévit à Central City, Wally devient la cible d’Alchemy, Caitlin craint toujours de se transformer en Killer Frost et Joe tente de se construire tant bien que mal une vie privée.

Il est évident dès lors que Barry nous le dit que cet épisode de The Flash cherche de nouveau à se confronter aux conséquences de Flashpoint à un niveau plus personnel. Les modifications sur la ligne temporelle ont affecté plus que de raison l’entourage du scientifique qui doit gérer le fait que chaque personne réagit différemment à ce qu’avoir des pouvoirs (ou non) implique.

Les scénaristes de The Flash n’ignorent pas le fait que ceux qui n’en ont pas peuvent tout simplement avoir l’impression de ne pas avoir un véritable rôle à jouer. Entendre Iris le dire à Barry se présente comme un moyen détourné de signifier que oui, la fille de Joe a bien eu du mal à trouver sa place dans cette conjoncture et que cela n’est pas entièrement résolu.

Cette envie démesurée de Wally d’obtenir des pouvoirs pour aider autrui est peut-être alimenté par Alchemy, mais elle n’est pas nouvelle. L’épisode en lui-même ne se confronte pas tant que cela à ce que cela peut impliquer pour le personnage. Dans un monde où l’extraordinaire côtoie l’ordinaire, H.R. Wells est presque celui qui assume le mieux sa position, ses atouts et ses faiblesses. Chaque bribe d’informations sur Earth-19 nous dépeint une réalité exubérante, technologiquement avancée et qu’on ne peut que vouloir voir de nos propres yeux.

L’imagerie nous impose d’ailleurs un Alchemy qui est un guide pour les gens ordinaires, prêt à amorcer une mutation, une transformation pour faire d’eux une nouvelle personne. L’envie d’être plus que ce que l’on est est un sujet qui mérite d’être creusé pour aider à mieux cerner les motivations de chacun. Cela reste en accord avec ce que Barry a cherché à accomplir en sauvant sa mère.

Des traumatismes du passé au futur angoissant au présent instable, les personnages de The Flash sont liés par leur difficulté à faire face à ce qui leur arrive et à comment prendre la bonne décision. Shade évite au moins que les secrets ne s’accumulent trop vite.

Cet épisode de The Flash prend par contre des détours dans une histoire qui se construit trop sur le fait que l’on sait exactement où cela doit se terminer – pour Wally ou pour Caitlin – à court terme. Il faut dire que les scénaristes posent des faits pour nous envoyer dans des directions explicites au point que l’on ne peut que les remettre en cause. Cette manière de signifier l’absence de Julian est le pire dans son registre. On a déjà bien compris qu’il voulait qu’on pense qu’il était Alchemy, il n’y a pas besoin d’en rajouter.

À l’arrivée, cet épisode de The Flash doit accomplir bien des choses en un temps un peu trop court pour que tout puisse se dérouler avec fluidité, malgré le fait que cela n’empêche pas l’ensemble de posséder de nombreux moments plus calmes. Il est cependant plaisant de voir que les choses ne font pas du surplace, qu’il s’agisse de Caitlin avec ses pouvoirs ou bien de la place d’Alchemy ou encore du  cliffhanger…

Étiquettes: